Le 14 mai 2024, à 18h30, le Théâtre Soleil de Ouagadougou a vibré au rythme de « Les histoires de Noog-naba », une pièce de théâtre en langue mooré, jouée par la troupe théâtrale de l’Association le Baobab. Ce spectacle original et captivant a été conçu pour sensibiliser un large public aux enjeux de l’agroécologie, en particulier les producteurs agricoles, les commerçants d’intrants et les consommateurs. Cette représentation n’était pas seulement un divertissement, mais une véritable campagne de sensibilisation utilisant le pouvoir de l’art pour provoquer une réflexion profonde et encourager des pratiques agricoles durables.
En l’entame de cette nouvelle année, le CNABio Burkina Faso a initié un atelier rétrospectif de la faitière, les 18 et 19 janvier 2024, pour mieux formuler ses actions au bénéfice d’une transition agroécologique profitable pour des systèmes alimentaires durables et résilients.
Le Programme mondial pour les petits producteurs agroécologiques et la transformation durable des systèmes alimentaires dénommé (GP-SAEP Burkina) est lancé, le vendredi 15 décembre 2023 à Ouagadougou.
L’Union internationale pour la conservation de la nature ( UICN) a organisé, le jeudi 30 novembre 2023 à Ouagadougou, un dialogue régional sur l’agriculture durable.
Le forum d’échange sur l’agroécologie et la gestion durable des ressources naturelles bat son plein à l’hôtel du département de Tambacounda, au Sénégal. Il se déroule le lundi 20 novembre 2023.
Le parrain de la deuxième édition du Festival Alimenterre Alfred Sawadogo, PCA de SOS Sahel Burkina Faso, Blandine Sankara, coordinatrice de l’association Yelemani ( qui signifie “changement” en langue dioula) et Ibrahim Bary, consultant à Yelemani ont animé un panel le vendredi 10 novembre 2023 sur l’agroécologie (AE) et la souveraineté alimentaire (SA).
Lors de cette conférence, le parrain Monsieur Sawadogo a fait un rappel sur les différentes famines ayant marqué l’histoire du Burkina Faso dont les plus sévères sont celles de 1974 et de 1985.
Il a donc laissé entendre son désir que notre pays le Burkina Faso ne connaisse plus de famine. C’est pourquoi il attache du prix à l’agriculture familiale qui puisse permettre à chacun de se nourrir. Il faut donc travailler avec intelligence pour que la production agricole change afin que le pays ne connaisse plus de famine.
Et pour rebondir sur ces propos, Madame Sankara a précisé que tant que le Burkina Faso ne va pas produire pour se nourrir au lieu de continuer à dépendre de l’extérieur, on ne sera pas à l’abri des famines.
C’est d’ailleurs pour cela que l’atteinte de la souveraineté alimentaire est nécessaire car elle est la base de toute souveraineté. On ne peut parler de “souveraineté si notre nourriture vient d’ailleurs”, a-t-elle laissé entendre.
Pour que cette souveraineté soit effective, l’association Yelemani a entrepris la production agroécologique dans la commune de Loumbila pour une alimentation saine de la population. Elle reste convaincue que l’agroécologie peut permettre d’atteindre la souveraineté alimentaire au Burkina Faso, à condition qu’on s’y mette à l’échelle nationale au lieu de la pratiquer de façon individuelle.
Des études l’ont d’ailleurs démontré. L’agroécologie est plus qu’une nécessité eut égard des nombreuses terres dégradées et les problèmes environnementaux dûs à l’utilisation à outrance des produits chimiques ainsi que leurs conséquences sur la santé humaine.
L’AE et la SA sont des questions purement politiques car elles touchent aussi bien les politiques agricoles, commerciales et environnementales. Dans ce sens, il faut un changement de mentalités pour les adopter au niveau national afin d’utiliser utiliser les potentialités locales pour produire et se nourrir sainement.
M. Bary a quant à lui évoqué la question de la transmission de ce savoir-faire aux jeunes afin qu’il soit la relève. Et au modérateur Inoussa Maïga d’appuyer en disant que la relève ne se trouve pas, il faut bien évidemment la bâtir.
Le lundi 6 novembre 2023 a eu lieu à Bobo Dioulasso (Burkina Faso), le lancement officiel de la 4eme édition de la caravane Ouest Africaine sous le thème: «Le changement climatique, l’un des défis environnementaux, sociaux, économiques et agricoles en Afrique ».
La Dynamique Burkinabè de la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau Ouest Africaine (CGLTE-OA) a lancé, le jeudi 2 novembre 2023 à Ouagadougou, la 4 ème édition de la caravane ouest africaine. C’était sous le thème : «Le changement climatique, l’un des défis environnementaux, agricoles et économiques en Afrique ».
Vu autre fois comme une forme d’agriculture luxueuse, la donne change peu à peu avec la vulgarisation de nos jours de celle ci dans nos pays. Les acteurs du domaine n’hésitent pas à faire l’apologie de ses avantages vis à vis de l’environnement, de la santé du consommateur, et son impact sur les producteurs en terme de revenus.Pourquoi l’agriculture biologique ? À quel moment parle t’on d’agriculture biologique ? Quels avantages y résident? Est-elle l’avenir de l’agriculture? Lisez!!
Le Conseil national de l’agriculture biologique (CNABio) a organisé le 19 juin dernier à Ouagadougou, un atelier national de consultation des acteurs du Système Participatif de Garantie (SPG) et autres parties prenantes.