Traitement de minerais d’or sans mercure :Dano dispose d’une usine pilote

La commune de Dano dispose désormais d’une unité de traitement de minerais d’or sans mercure implantée à Gnikpiere, un village situé à 8 km de Dano. L’inauguration du site a eu lieu ce mercredi 17 août 2022 en présence du Haut-Commissaire de la province du Ioba Bernadette ADENYO/ SERME et du Directeur Général de la Préservation de l’Environnement Désiré OUEDRAOGO, qui ont procédé à la coupure du ruban. 

Lire la suite

Réchauffements climatiques : une série d’incendie fait une vingtaine de morts en Algérie

Des feux de forêt dans 14 départements du nord de l’Algérie ont fait au moins une vingtaine de morts et plusieurs dizaines de blessés. L’information a été portée dans la soirée du mercredi 17 août par le ministre algérien de l’Intérieur, Kamel Beldjoud. Des centaines de familles ont dû fuir leurs habitations et des routes ont été coupées.

De Emmanuel GOUBA 

 

Lire la suite

Hausse du prix des intrants agricoles : les agriculteurs agonisent et l’espoir d’un engrais national et moins cher pousse à l’INERA

La campagne agricole 2022-2023 ne ressemble pas aux années antérieures. Cette année, les producteurs doivent faire face à la flambée du prix des intrants agricoles. Une augmentation du prix des intrants dû en partie à la crise en Ukraine qui produisait près de 50% des engrais chimique vendu sur plan mondial, mais aussi la pandémie de la Covid-19, qui avait impacté l’importation et l’exportation des engrais selon les explications de Dr Jacques Sawadogo, chercheur à l’Institut de l’environnement et de Recherches agricoles du Burkina (INERA), coordonnateur du laboratoire sol, eau, plantes la COVID 19. Dans ce reportage, des producteurs livrent leurs inquiétudes pour la saison. Dr Jacques Sawadogo, lui parle des engrais naturels « made in Burkina » notamment le CBKca et le PAPR et qui augure de bons rendements agricoles.

De Emmanuel Gouba

Lire la suite

Crise alimentaire : la communauté peulh du grand Ouest solidaire aux PDI de Seytenga

Les membres de l’initiative « Compassion pour Seytenga » se sont réunis le samedi 6 août 2022 à Ouagadougou. Au cours de cette rencontre, elle a reçu des dons de vivres de la part d’une délégation du chef peulh de Bobo pour remettre aux personnes déplacées internes de Seytenga.

De Emmanuel Gouba

Deux tonnes de riz plus des bidons d’huiles, c’est le don la délégation de la communauté peulh de Bobo conduite par Hamidou Sidibé à l’initiative « Compassion pour Seytenga ». D’une valeur d’un million de F CFA, ce don vise à soulager les populations de Seytenga qui ont fui les attaques terroristes pour se retrouver à Dori. « Suite aux évènements survenus à Seytenga, nous avons constaté que nombreux de nos frères se sont refugiés à Dori, la communauté a été très émue. C’est à cet effet que le chef peul a fait un appel à la communauté de contribuer à soulager la peine des PDI qui sont à Dori », a-t-il expliqué.

Monsieur Sidibé a aussi expliqué que c’est dans le souci d’efficience que remis à l’initiative « Compassions de Seytenga », qui compte en son sein des anciens maires et députés de la zones.

Dicko Hama Sambaré, député à l’Assemblée Nationale législative (ALT), par ailleurs initiateur de l’iniative « Compassoon pour Seytenga » salut la démarche de la communauté peulh du grand Ouest. Il rassure que ce don ira aux destinataires. « Ce don va intégrer le dispositif et la commission va s’assurer que cela puisse atteindre les destinataires dans les bonnes conditions avec le concours des structures administratives », a-t-il indiqué.

Cette initiative est née à la suite des attaques de Seytenga, survenues dans la nuit du 11 au 12 juin 2022 et se veut être un cadre de soutien aux populations déplacées internes. Cette initiative regroupe les ressortissants des 4 provinces du Sahel.

Semaine nationale de la salubrité de Ziniaré : le CEAS-Burkina au côté des structures d’assainissement

Dans l’optique de lutter efficacement contre les déchets solides dans la ville de Ziniaré, la délégation spéciale de la commune a initié la « Semaine communale de la salubrité ». La cérémonie officielle de lancement est intervenue le jeudi 4 août 2022. Au cours de cette activité, l’Association Centre écologique Albert Schweitzer (CEAS-Burkina) a procédé à la remise du matériel à la municipalité.

De Emmanuel Gouba

Lire la suite

Agriculture : Farafina Agri-funding sensibilise des journalistes et leaders d’association sur le financement participatif 

Le samedi 30 juillet 2022 s’est tenu un atelier de formation et de sensibilisation au profit des hommes et femmes de média et des leaders d’associations sur le financement participatif. Organisé par l’entreprise Farafina Agri-Funding sous le thème « le financement participatif comme alternative de financement de l’agriculture ». Cet atelier vise à former, sensibiliser et à vulgariser le concept du financement participatif auprès des populations.

De Jonathan Ouédraogo

« Le financement participatif, comme alternative de financement de l’Agriculture », c’est sous ce thème que Farafina Agri-Funding, une entreprise sociale œuvrant pour le développement de l’agriculture au Burkina Faso a tenu à outiller les journalistes et les leaders d’association sur les bien fondés du financement participatif afin qu’ils soient informés sur ce mode de financement agricole. Et également servir de relais auprès des acteurs de l’entreprenariat agricole sur le plateforme digitale financement participatif « Farafina-Agri-funding ». En effet au cours de cet atelier de formation, plusieurs communications sur le financement participatif ont été développé par différents spécialistes de l’écosystème du numérique et le financement participatif. Il s’agit entre autre les difficultés de la mise en œuvre de ce modèle de financement au Burkina Faso, la réglementation en vigueur qui ne favorise pas le développement du projet, la technologie et la fracture numérique.

Pour Aly Simboro co-fondateur du projet « Farafina Agri-funding est une entreprise qui offre une plateforme de financement participatif, c’est un nouveau mode de financement qui permet au grand public de soutenir des porteurs de projet ». Il souligne que ce mode de financement reste encore méconnu au Burkina Faso. D’où l’importance de communiquer et d’informer davantage la population sur ce nouveau mode de financement qui est une alternative et un complément aux mécanisme existante. Elle se donne pour mission de promouvoir et faciliter l’accès au financement aux agriculteurs burkinabè pour le développement de projets agricoles et agro-alimentaire grâce au digital.

À noter que la plateforme Farafina Agri-funding finance les promoteurs agricoles qui sont dans la productions, la transformation au niveau de l’agriculture et de l’élevage et sont déjà en activité au Burkina Faso avec une expérience significative de 2 ans. Farafina Agri-funding lancé en avril 2021, compte aujourd’hui à plus de 700 utilisateurs, plus 120 soumis, 11 projets préparés pour la mobilisation de financement ,1 projet financé et plus de 1000 produits publiés sur Agri-Market.

www.infonature.net