La migration climatique, loin d’être une affaire des pays Sahéliens, concerne plusieurs pays dont les pays côtiers. Cet article fait un zoom sur la problématique de la migration climatique au Sénégal.
Déclaration de la COP des Communautés de la 4ème édition de la caravane (CGLTE-OA) sur « Le changement climatique l’un des défis environnementaux, agricoles et économiques en Afrique ».
Le forum d’échange sur l’agroécologie et la gestion durable des ressources naturelles bat son plein à l’hôtel du département de Tambacounda, au Sénégal. Il se déroule le lundi 20 novembre 2023.
C’est parti pour le Groupe de Réflexion WASH/RTT-UEMOA. L’objectif est de plaider et d’influencer pour une meilleure prise en compte de la recherche innovante dans le secteur WASH à travers un dialogue. Le lancement est intervenu ce mercredi 15 Novembre 2023 et ce à travers un Webinaire.
Au Burkina Faso, le taux national d’accès à l’assainissement est particulièrement faible de 27,5%. Il est de 40% en milieu urbain et de seulement 21,9% en milieu rural. Il est urgent de garantir l’accès de toutes et tous à l’eau potable et à l’assainissement.
En marge de la 4ème édition de la caravane ouest africaine organisée par la Convergence globale des luttes pour la terre, l’eau et les semences paysannes Ouest Africaine s’est tenue la Conférence des parties ( COP) des communautés. C’était le mercredi 15 novembre 2023 à Kurukan Fuga Kaaba, au Mali.
À Korhogo, les activités de la caravane ouest africaine se sont poursuivies le vendredi 10 novembre 2023. Au programme, une communication, un sketch, une projection cinématographique.
La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) annonce le lancement de son tout premier tableau de bord des données compilant les chiffres des rapports nationaux de 126 pays, révélant que la dégradation des terres progresse à un rythme stupéfiant dans toutes les régions du monde.
Le parrain de la deuxième édition du Festival Alimenterre Alfred Sawadogo, PCA de SOS Sahel Burkina Faso, Blandine Sankara, coordinatrice de l’association Yelemani ( qui signifie “changement” en langue dioula) et Ibrahim Bary, consultant à Yelemani ont animé un panel le vendredi 10 novembre 2023 sur l’agroécologie (AE) et la souveraineté alimentaire (SA).
Lors de cette conférence, le parrain Monsieur Sawadogo a fait un rappel sur les différentes famines ayant marqué l’histoire du Burkina Faso dont les plus sévères sont celles de 1974 et de 1985.
Il a donc laissé entendre son désir que notre pays le Burkina Faso ne connaisse plus de famine. C’est pourquoi il attache du prix à l’agriculture familiale qui puisse permettre à chacun de se nourrir. Il faut donc travailler avec intelligence pour que la production agricole change afin que le pays ne connaisse plus de famine.
Et pour rebondir sur ces propos, Madame Sankara a précisé que tant que le Burkina Faso ne va pas produire pour se nourrir au lieu de continuer à dépendre de l’extérieur, on ne sera pas à l’abri des famines.
C’est d’ailleurs pour cela que l’atteinte de la souveraineté alimentaire est nécessaire car elle est la base de toute souveraineté. On ne peut parler de “souveraineté si notre nourriture vient d’ailleurs”, a-t-elle laissé entendre.
Pour que cette souveraineté soit effective, l’association Yelemani a entrepris la production agroécologique dans la commune de Loumbila pour une alimentation saine de la population. Elle reste convaincue que l’agroécologie peut permettre d’atteindre la souveraineté alimentaire au Burkina Faso, à condition qu’on s’y mette à l’échelle nationale au lieu de la pratiquer de façon individuelle.
Des études l’ont d’ailleurs démontré. L’agroécologie est plus qu’une nécessité eut égard des nombreuses terres dégradées et les problèmes environnementaux dûs à l’utilisation à outrance des produits chimiques ainsi que leurs conséquences sur la santé humaine.
L’AE et la SA sont des questions purement politiques car elles touchent aussi bien les politiques agricoles, commerciales et environnementales. Dans ce sens, il faut un changement de mentalités pour les adopter au niveau national afin d’utiliser utiliser les potentialités locales pour produire et se nourrir sainement.
M. Bary a quant à lui évoqué la question de la transmission de ce savoir-faire aux jeunes afin qu’il soit la relève. Et au modérateur Inoussa Maïga d’appuyer en disant que la relève ne se trouve pas, il faut bien évidemment la bâtir.
La troisième étape de la caravane ouest africaine de la Convergence globale des luttes pour la terre, l’eau et les semences paysannes en Afrique de l’ouest ( CGLTE-OA) a tenu des promesses.