Production agricole dans la Sissili: une association de femmes déplacées internes et de populations hôtes cultive l’espoir

L’association « Wend Kuuni », basée à Léo dans le Centre Ouest du Burkina Faso est un exemple de solidarité agissante. Créée en 2020, elle regroupe des femmes issues de la population hôte et des femmes en situation de déplacée interne (PDI) pour surmonter les défis quotidiens. Elles aident les producteurs locaux en échange d’une rémunération, ce qui leur permet de subvenir à leurs besoins tout en soutenant l’agriculture locale. À la date du 28 février 2023, la province enregistrait 17 168 PDI du fait de l’insécurité, selon les chiffres du Conseil national de secours d’urgence et de la réhabilitation ( CONASUR). Le 5 août 2024, une équipe d’Info Nature a suivi les membres de l’association. Reportage !

De Emmanuel Gouba

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Accès aux énergies renouvelables au Burkina : Défis des communes et l’engagement des organisations de la société civile

L’accès à l’énergie est un enjeu majeur au Burkina Faso. En dépit des actions politiques, la couverture énergétique peine à atteindre toutes les populations. Comme alternative, les énergies renouvelables sont promues. Nous avons fait un zoom sur les engagements au niveau national, la réalité dans les communes rurales en matière d’accès aux énergies propres et le combat des organisations de la société civile pour l’accès à ces énergies durables aux populations.

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Déchets plastiques à Ouagadougou : Entre objectifs nationaux et la réalité du terrain

Dans les trépidantes artères de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, la lutte contre les déchets plastiques reste une lueur. Une bataille épique entre la détermination des volontaires, des autorités et la résistance des habitudes, tandis que les alternatives tardent à se faire entendre.  Info Nature a enquêté sur ce défi colossal face aux engagements écologiques du Pays des Hommes intègres.

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Agriculture: l’espoir des variétés de sorgho résistantes au striga hermontica et plus précoce pousse au CREAF de Kamboinsin

Agriculture: l’espoir des variétés de sorgho résistantes au striga hermontica et plus précoce pousse au CREAF de Kamboinsin

Le striga est une plante parasite qui entrave fortement le sorgho. Elle peut même engendrer des pertes de rendement allant jusqu’à 100% de la production. Plus crainte des producteurs, le striga hermonthica est présente dans presque toutes les localités du Burkina Faso et attaque en plus du Sorgho, le mil, la canne à sucre, le fonio et certains graminées sauvages. Au CREAF de Kamboinsin (Centre de recherche environnementale Agricole et de formation), au laboratoire de malherbologie des chercheurs ont décidé de trouver des solutions à ce ravageur. Solution presque trouvée. Reportage !

De Emmanuel GOUBA

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Foire agro-sylvo-pastorale de la commune de Saaba : une fenêtre d’opportunité pour les acteurs du secteur

La cérémonie de lancement de la Foire agro-sylvo-pastorale de la commune de Saaba ( province du Kadiogo) s’est tenue le samedi 23 décembre 2023. Une activité qui s’étend jusqu’au 30 décembre 2023 et plusieurs acteurs venus des 45 provinces du pays. L’initiative est de l’Association des jeunes éleveurs et agriculteurs de Koala (AJEAK).

De Emmanuel GOUBA 

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ENQUETE: PARC W-ARLY-PENDJARI,Un patrimoine mondial à la merci des terroristes

Depuis quelques années, des actions terroristes menacent les zones du complexe W-Arly-Pendjari, classé patrimoine mondial de l’humanité. Outre les menaces sur la faune, le complexe est devenu un lieu de passage de trafics divers dans lesquels des groupes armés et des agents de l’Etat sont cités. Une équipe de journalistes de la CENOZO a enquêté.

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Résilience des PDI : la troupe Namoré de Loagha refuse de mourir

Lorsqu’en mi-février 2023 des groupes terroristes surgissent et font fureur à Loagha, les populations, soudain, n’avaient plus droit de cité dans leur propre village. Déguerpis à coups de canon, hommes, femmes et enfants rallient alors Kongoussi, chef-lieu de la province du Bam, pour y trouver refuge. Parmi ces milliers de Personnes déplacées internes (PDI) figurent les membres de la troupe Namoré, un groupe de musique traditionnelle. En fuyant leur village ses membres ont tout abandonné derrière eux, enfin ! presque tout sauf l’essentiel : leur art et leur culture. Malgré ce déplacement forcé, la troupe n’a pas renoncé, à sa passion. Mieux, elle y trouve du réconfort. Sortie deuxième dans sa catégorie à la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) 2023, la troupe Namoré a livré en juillet 2023 un spectacle au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA). Une équipe du média Info Nature a suivi le spectacle, puis a fait une immersion dans cette troupe pour en savoir davantage sur le fondement de la ténacité et de la résilience de ces personnes malgré l’adversité.

De Emmanuel Gouba

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Burkina Faso : des éleveurs pris entre l’étau des changements climatiques, terrorisme et corruption

Les effets du changement climatique constituent aujourd’hui l’une des causes majeures de l’exode rural des jeunes au Burkina Faso. La rareté des pluies, l’amenuisement des pâturages pour les bétails sont entre autres les facteurs de départ de nombreux éleveurs vers des cieux plus favorables à leurs activités. À cette crise, se greffe le terrorisme dans les pays du Sahel. Empêchés par les groupes armés terroristes de paître leurs troupeaux, les éleveurs s’orientent également vers des zones de transhumance où l’herbe est plus verte et peu stable. 

Mais cet exode réserve souvent de mauvaises surprises pour les migrants qui sont souvent confrontés sur leurs terres d’accueil à des situations de racket ou de violence de la part des populations autochtones ou des autorités locales. Enquête sur le calvaire des migrants climatiques au Burkina Faso.

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Burkina Faso-Mali-Niger : Destins croisés pour des agriculteurs et éleveurs fuyant les crises climatiques et sécuritaires

Les effets du changement climatique constituent aujourd’hui l’une des causes majeures de l’exode rural des jeunes au Mali, au Burkina Faso et au Niger. La rareté des pluies, l’amenuisement des pâturages pour les bétails sont entre autres les facteurs de départ de nombreux paysans (agriculteurs et éleveurs) vers des cieux plus favorables à leurs activités ou d’autres. Pendant que les agriculteurs s’orientent vers les sites d’orpaillage, les éleveurs, eux, s’orientent vers des zones de transhumance où l’herbe est plus verte. L’insécurité dans les 3 pays, due au terrorisme, constitue également un motif de départ des populations qui sont empêchées par les groupes terroristes de travailler la terre ou de faire paître leurs troupeaux.

Mais cet exode réserve souvent de mauvaises surprises pour les migrants qui sont souvent confrontés sur leurs terres d’accueil à des situations de racket ou de violence de la part des populations autochtones ou des autorités locales. Enquête transfrontalière du Mali au Niger, en passant par le Burkina Faso.

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