Résilience agricole : Au Burkina, les actions doivent se multiplier
Le contexte sécuritaire au Burkina Faso demande plusieurs actions. Dans le secteur agricole, les organisations internationales et nationales doivent multiplier des initiatives entrant dans le cadre du renforcement de la résilience des agriculteurs notamment les personnes déplacées internes.
Les organisations internationales mais aussi nationales doivent intensifier leurs actions pour accompagner à la restauration des moyens de subsistance des agriculteurs au Burkina Faso. C’est un impératif au regard de la crise sécuritaire qui prend de l’ampleur.
Il faut très vite renforcer leur résilience. L’une des conséquences de la crise est aussi alimentaire. Le déplacement massif des populations est une alerte qui appelle à des initiatives fortes pour éviter le pire.
Les déplacés internes et également les populations hôtes qui exercent dans la l’agriculture doivent être formés. Des formations sur les techniques agricoles en période sèche et humide. Un accompagnement en semences paysannes.
Des apprentissages sur les méthodes agroécologiques. C’est la seule solution pour ces personnes déplacées internes de s’occuper, de se nourrir et de créer des revenus. Cela leur permettra une indépendance alimentaire.
La lutte contre le terrorisme doit être multifacette. Au-delà de la résistance des Forces de défense et sécurité au front, le combat contre la faim doit une priorité.
L’État doit s’appliquer, car il ressort de son obligation de prendre en charge les populations et combattre les crises alimentaires. Des politiques publiques sont déjà mise en œuvre. L’on peut se référer à la politique présidentielle : «Produire un million de tonnes de riz». De même, des initiatives pour la mécanisation agricole sont entreprises au Burkina.
Les institutions internationales, les organisations non gouvernementales et les associations doivent continuer aussi leurs actions afin de soulager le monde agricole. Dans l’annuaire 2020 des associations et ONG, les organisations intervenant dans l’agriculture sont nombreuses. Les actions sont insuffisantes comparativement à ce nombre.
📷Ph: BBC