JO Tokyo 2020 : des records mondiaux favorisés par le climat

Ces jeux olympiques qui se déroulent à Tokyo ont une particularité. Des performances et des records sont battus. Si les explications sont diverses sur les facteurs qui ont favorisé ces prouesses des sportifs, le climat n’est pas à négliger. Il est un facteur très déterminant.

De Frank Pougbila

Des grands records mondiaux tombent depuis le début des jeux olympiques qui se déroulent au stade olympique de Tokyo.  Avec 9’’80, l’Italien Marcell Jacob Lamont a détrôné Usaint Bolt au 100 mètres plat. Dans les 400 mètres haies, le Norvégien Karsten a fait 45’’94 secondes.

Une première dans l’histoire. Chez les dames, l’Américaine Sydney Mc Laughlin fait un record de 51’’46 au 400 mètres haies. En course de poursuite féminine par équipe, les allemandes signent un record mondial en 4’06’’166. Chez les hommes, l’Italien Filippo Ganna fait 3’42’’307 en poursuite par équipe.

Cette liste non exhaustive des records mondiaux s’explique par plusieurs facteurs. Parmi eux, l’on ne doit pas oublier le climat. La pratique sportive dépend fortement de l’état des conditions climatiques et de la qualité de l’air.

Sans un climat favorable, les performances ne seront pas à un bon niveau. L’on sait qu’il est difficile de faire tomber un record en pratiquant le sport en milieu d’une nappe de brouillard de fumées toxiques.

Aussi, il est difficile de réaliser des records lorsque la chaleur monte à un certain niveau. Les pelouses ne seront plus praticables et les disciplines comme les gymnases, le football seront impraticables.

L’on se rappelle que lors de l’Open d’Australie en 2018, la température était forte. 26⸰C dans le thermomètre poussant 9 sportifs à abandonner et plusieurs autres ont été hospitalisés. En 2017, le marathon de Chicago a connu plus de la moitié d’abandon.

Certes, à Tokyo, il y a un impact climatique. Toutefois, le comité d’organisation s’est préparé pour l’hydratation et l’apport en énergies des sportifs. De même, le marathon est ramené dans la matinée. En rappel, la ville de Tokyo (Japon) subit un climat de type subtropical humide, avec des hivers doux et des étés chauds et très humides.

Cette situation vient montrer ou interpeller les acteurs sportifs à plus d’engagement dans la préservation de l’environnement. Ils doivent être des ambassadeurs des bonnes pratiques pour la préservation du climat en réduisant leur impact négatif sur la biodiversité.

Il doit avoir des exigences environnementales dans les pratiques sportives. De même, les outils sportifs doivent être écologiques et les sportifs doivent avoir une éducation à l’environnement et au développement durable.

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