Sommet mondial sur les systèmes alimentaires : une quatrième concertation tenue à Bobo-Dioulasso

La quatrième Concertation nationale sur les systèmes alimentaires s’est tenue à Bobo-Dioulasso, le vendredi 27 août 2021. Ont pris part à cette activité le ministre en charge de l’Agriculture, Salifou Ouédraogo, celui en charge de l’Eau, Ousmane Nacro, des Ressources animales, Modeste Yerbanga et le Représentant de la FAO au Burkina Faso, Dauda Sau.

Frank Pougbila

Le Sommet Mondial sur les systèmes alimentaires est prévu pour se tenir en septembre prochain, lors de la 76ème Assemblée générale des Nations Unies à New York. Le pré-sommet sur le sommet mondial sur les systèmes alimentaires de Rome s’est tenu le 26 juillet 2021. Bien avant cette réunion, le Burkina Faso avait initié trois concertations nationales afin de définir les contours d’une Voie préliminaire des systèmes alimentaires.

 Les engagements majeurs de cette Voie préliminaire ont été la constitutionnalisation du droit à une alimentation saine, diversifiée et équilibrée. Une initiative qui fait partie de la politique du Président du Faso, Roch Kaboré. Il lancé le projet : « Produire un million de tonnes de riz par an » et « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour ».

Le Burkina est aussi un militant pour la réduction les émissions des gaz à effet de serre de 25 %, la promotion des pratiques agro écologiques sur au moins 30% des emblavures à l’horizon 2040 et l’accroissement des superficies irriguées et du taux d’accès à l’eau potable.

Il existe un engagement qui vise à l’allocation annuelle de 1% du budget national à la recherche, 3% à la nutrition et 14% dédiés exclusivement aux investissements dans le secteur agricole. De même, le pays des Hommes intègres fait la promotion de l’utilisation des biotechnologies modernes dans la production et la valorisation des produits alimentaires locaux.

La Voie nationale prend également en compte le renforcement de l’assistance humanitaire, l’appui aux maillons de la transformation, du transport, du stockage et de la commercialisation tout en assurant le contrôle de la qualité sanitaire des aliments.

Pour le patron de la cérémonie, le ministre Salifou Ouédraogo, cette concertation vise à définir la Voie nationale ainsi que la feuille de route à même de garantir la durabilité des Systèmes Alimentaires du Burkina Faso à l’horizon 2030.

Le Coordonnateur des Concertations nationales, Alassane Guiré, a salué le sens du devoir des parties prenantes qui a permis d’aboutir à des résultats « sur les systèmes» alimentaires du Burkina Faso. Il a exhorté les participants à cette quatrième Concertation nationale à définir clairement la Voie Nationale consolidée dans une Feuille de Route pour des Systèmes Alimentaires durables.

Le Représentant de la FAO au Burkina Faso, Dauda Sau, a félicité l’engagement du Burkina à définir des systèmes alimentaires durables. Il a réitéré l’engagement du système des Nations Unies et de ses agences à soutenir le Burkina Faso dans sa volonté d’assurer sa sécurité alimentaire et nutritionnelle.

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