Réchauffement climatique : le pire est à venir, si rien n’est fait

Les effets des changements climatiques pourraient impactés plus grave sur l’humanité, si la prise de conscience collective n’est urgemment installée. Les conséquences dans l’avenir inquiètent.

De Frank Pougbila

La sonnette d’alarme ne fait que résonner et la prise de conscience doit être maintenant. Le constat est visible. Des précipitations brusques, des maladies infectieuses, l’insécurité alimentaire ( plus de 155 millions de personnes en insécurité alimentaire dans 55 pays, selon Oxfam) et des eaux de plus en plus contenant de l’acide.

L’horizon s’annonce sombre. Les effets du changement climatique ne font que commencer. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat(GIEC) disait dans son rapport de 2014 que «le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre».

Un cri de cœur légitime. L’homme est l’ennemi de lui-même. Ses activités émettent du gaz à effet de serre sur la biosphère. C’est d’ailleurs ce qui contribue à la hausse des températures et les conséquences sont irréversibles.

L’être humain se tue et assassine les générations futures. Des organisations luttent. C’est le cas lors de la COP 26 sur les changements climatiques où dans l’Accord de Paris, le monde s’était engagé à ne pas dépasser les +2°C de réchauffement climatique.

Malgré ces combats, le bout du tunnel est loin. Des conséquences existent déjà. Pour preuve, selon le rapport du GIEC, la production du maïs a chuté de 4% depuis 1981 et les rendements du mil et du sorgho sont en baisse respectivement de 20% et de 15% en Afrique de l’ouest, dont le Burkina Faso fait partie.

Alertes

Les prévisions des experts montrent que près de 80 millions de personnes seront confrontées à la faim pour inadaptation des terres cultivables au climat. Le stress hydrique qui attaque déjà la moitié de la population mondiale connaitra des complications liées au réchauffement climatique. «le cycle d’eau sera perturbé», disent les experts. C’est encore plus inquiet, car jusqu’à trois quarts de l’approvisionnement en eaux souterraines pourraient être perturbés d’ici 2050.

Les risques de paludisme seront plus graves et les affections pulmonaires et cardiaques frapperont l’humanité.

L’homme a intérêt à recréer le monde. Il a intérêt à évoluer vers de nouveaux écosystèmes. Si les experts de GIEC recommandent une transformation radicale des comportements, il est évident que l’avenir de l’humanité dépend de l’être humain.

La fin du monde, c’est l’homme qui va la précipitée. Un changement du mode de consommation, de vie, que ce soit les institutions, les entreprises,les individus ou les gouvernants, est une obligation. C’est urgent.

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