Pisciculture au Burkina Faso: un secteur en souffrance

La pisciculture est une activité qui doit être valorisée pour contribuer à l’atteinte à la sécurité alimentaire au Burkina Faso. L’accompagnement de l’État à ce secteur , qui ne produit que 100 milles tonnes par an pour plus de 20 millions d’habitants, sera d’un grand apport.

Par Frank Pougbila

À travers le Projet d’élevage piscicole(PEP) de Bagré en 2004, la pisciculture à pris des racines au Burkina Faso. Un projet qui avait pour vision de contribuer au développement de la politique nationale dans le domaine des ressources halieutiques.

Ce projet qui avait eu l’appui technique et financier de la coopération Taïwanaise a pris fin en 2009. Il a permis de former les ouvriers et techniciens qui tentent d’imprimer leurs marques dans le domaine. Des amoureux et des passionnés de la pisciculture y sont nés à travers ce projet.

L’insuffisance de suivi de l’État au PEP, depuis 2010, met les acteurs du domaine face à d’énormes difficultés. Le gros problème reste le manque de formation et la disponibilité de la nourriture pour poissons. Malgré tout, des passionnés tentent «de lever la tête de l’eau».

Le Burkina importe plus de 60.000 tonnes de poissons par année. Pourtant, la pisciculture développée à un certain niveau pourrait permettre au Burkina Faso de combler un peu le gap en matière de poissons et d’offrir aux populations des produits plus frais et mieux contrôlés.

Le Burkina a des espaces de production du poissons comme le barrage de Bagré, de samandeni, de Kompiénga, du Sourou, de Ziga et de Toécé.

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