Mauvaise répartition des pluies : des internautes réagissent

La mauvaise répartition de la pluie pourrait-elle justifier la non atteinte des résultats agricoles attendus? Cette question a été posée dans le groupe Facebook “Club des agronomes”.

Les réponses des internautes ne se sont pas faites attendre. Pour Ives Kaboré, il faut qu’on commence à se départir de certaines idées archaïques selon laquelle l’acte de produire met à contribution des divinités. Les uns responsable de la pluie, les autres de la fertilité du sol. Le travail de l’homme pour certains n’est pas l’élément fondamentale de la production, ce sont les dieux qui décide…

«Je ne suis pas d’avis avec ces manières de voir les choses. L ‘homme peut bien contrôler son exploitation et obtenir incessamment des résulta escomptés», dit-il. Pour lui, si certains paramètres sont maîtrisés ( eau par exemple) la récolte sera bonne n’en déplaise à quelques dieux jaloux. Voilà pourquoi pour moi on ne doit en aucun cas justifier l’échec d’une campagne agricole par le manque de pluie.

«Continuons toujours de confier le destin de notre pays à Dame pluie capricieuse et continuons à accuser les dieux qui manque de clémence parfois au lieu de situer clairement les responsabilités et prendre des mesures idoines pour endiguer ce problème, nous verront le pire. Aucun pays n’a pu révolutionner son agriculture en la confiant totalement à la pluie. Dame pluie est très capricieuse et elle n’a pas que le Burkina à servir. Elle a fait ce qu’elle pouvait et nous qu’avons nous fait pour mieux gérer le peu d’eau qu’elle nous a donné ?», résume-t-il.

Une internaute du nom de Paysanne du Terroir pense que la mauvaise répartition des pluies n’est plus un évènement au Faso. «Ici on vit cela tous les ans… », fait-il savoir. À l’écouter, la question devrait être comment palier la mauvaise répartition des pluies pour une atteinte effective des résultats.

Pour Aboubacar Sabo,  la pluie n’est plus une contrainte. «Notre première contrainte s’est de s’apesentir sur une agriculture pluviale et se lamenter après», dit-il. Il conseille de faire de l’irrigation une priorité nationale à partir de là l’on pourra mener un débat objectif et pourquoi pas construire de modèle econometrique à la matière.

Rassembler par Frank Pougbila

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