[Édito]Fusion des ministères de l’Agriculture et des Ressources Animales : enfin, un seul capitaine pour la souveraineté alimentaire au Burkina Faso
L’avènement du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a vu la fusion du ministère en charge de l’Agriculture et celui des Ressources Animales et Halieutiques. Dans un contexte d’inssufisances de ressources, cette option en valait la peine, si l’on sait bien que les acteurs de ces deux départements ont pour objectif principal le développement du monde rural.
Le résultat attendu par ces secteurs reste la sécurité et la souveraineté alimentaire du Burkina Faso à travers une production végétale et animale réussie. D’ailleurs, ces désormais collaborateurs travaillaient sur le même public cible. L’on ne peut développer l’agriculture sans tenir compte des éleveurs. C’est la même chose pour le secteur de l’élevage qui s’appuie sur l’agriculture.
Désormais, la balle est au camp du Dr Delwendé Innocent Kiba. C’est ce dernier que le Président du Faso a confié le ministère de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques. Sa mission est tenace. Il a l’un des secteur le plus important du pays. Pour la réussir, il doit avoir le courage de prendre de décisions précises. Mécaniser l’Agriculture, capitalisser les ressources humaines et techniques, vulgariser les techniques au profit des acteurs. L’accompagnement des producteurs en conseils pour révolutionner ces deux secteurs reste indispensable.
L’autre alerte, il faut une politique agricole sérieuse qui permettra au Burkina Faso d’aller vers la sécurité alimentaire. Pour ce faire, il faut instaurer des centres de valorisation des produits locaux, la transformation des produits issus des animaux. En effet, après la production la conservation et la transformation sont des difficultés majeures pour nos producteurs. Sans une bonne politique de concervation et de transformation les producteurs sont contraints de vendre leurs produits à moindre coup pour s’en débarrasser et peu de temps après les mêmes produits vont manquer sur le marché.
En attendant, il est plus que jamais nécessaire pour les Burkinabè de limiter les exportations des productions agricoles, animales et halieutiques afin de faire face à la crise alimentaire qui se dessine.