Environnement : « l’arbre enseigne l’homme », Rosine Anezien, DG de la CERC

La première édition de la Foire internationale de l’arbre de Ouagadougou (FIAO) se tient du 30 juillet au 1er août 2021 dans la capitale Burkinabè. Une activité marquée par des expositions de stands mais aussi des communications autour du thème « Arbre et protection de la vie : quelle éducation pour l’économie verte ? ». Décomposée en sous thème, Rosine Anezien, Directrice générale de la Chambre d’environnement et de la résilience climatique( CERC) au Burkina Faso a échangé sur « L’arbre dans la famille », le samedi 31 juillet 2021.

Par Noé Bassolé

« L’arbre dans la famille », une courte phrase qui a fait office de communication à la Foire internationale de l’arbre de Ouagadougou (FIAO). Rosine Anezien, Directrice générale de la Chambre d’environnement et de résilience climatique (CERC) au Burkina Faso qui a donné la communication sur le thème, a mentionné que l’arbre enseigne l’homme en plus de le nourrir et de le vêtir.

D’abord, Rosine Anezien a affirmé que l’arbre apprend à l’homme la nécessité de gérer son temps avec efficience. Pour convaincre son auditoire, elle déclare que l’arbre produit de l’oxygène dans la journée qui est bon pour l’homme et rejette le gaz carbonique dans la nuit qui est nuisible.

A cet effet, elle tire la conclusion que tout homme doit savoir que chaque chose à son temps et il faut aller vite quand, on a la compétence car, dit-elle, un jour viendra où, il n’aura plus la capacité.

Ensuite, la Directrice générale montre que l’homme ne vivra pas éternellement. « Quand on plante un arbre, on l’enfonce dans la terre, et l’arbre pousse, grandit et meurt. Puis après sa mort, l’arbre pourrit et devient du fumier qui en retour va être utile à plusieurs arbres», affirme-t-elle.

Foire internationale arbres Ouagadougou
Les participants ont apprécié la communication.

Outre ces leçons qu’enseigne l’arbre, Rosine Anezien explique qu’il est plus que jamais nécessaire pour l’homme de protéger les arbres. Pour ceux qui ne perçoivent pas encore l’utilité de l’arbre, elle leur demande d’avoir un regard rétrospectif sur les sociétés traditionnelles.

Elle révèle que dans les traditions burkinabè, lorsqu’on voulait abattre les arbres d’une importante envergure, les grands parents procédaient à des rites avant l’abattage. Une anecdote qui, selon elle, enseigne qu’on ne peut pas couper un arbre quand on veut et comme on veut.

Pour finir, elle rappele que l’arbre est une créature et qu’aucun homme ne peut créer un arbre. De ce fait, elle invite les populations à travailler à valoriser l’arbre car, dit-elle, « il faut que l’arbre vive pour que l’homme vive ».

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