Environnement : fortes menaces de disparition d’espèces sauvages alors que 70% des pauvres en dépendent

Selon un rapport du « Giec de la biodiversité » 50000 espèces sont exploités dans le monde. Une exploitation dont plus des deux tiers des populations pauvres en dépendent et constitue une menace pour ces espèces sauvages.

De Jonathan Ouédraogo

Selon un rapport de « Giec de la biodiversité » environ 50000 espèces sauvages sont exploités dans le monde par plusieurs milliards de personnes. Des exploitations liées à des bois de chauffe, la pêche la chasse ou la cueillette médicale entre autre. Cela impacte plus d’un millions d’espèces de plantes et d’animaux. Et si rien n’est fait, ces animaux et plants sont menacées de disparition dans les prochaines décennies. Le « Giec de la biodiversité », organe intergouvernemental crée en 2012 propose des pistes afin « d’établir une utilisation plus durable des espèces sauvages de plantes, des animaux, de champignons et d’algues dans le monde entier ».

Ce phénomène a fait l’objet d’étude de quatre-vingt-cinq spécialistes en sciences sociales et naturelles ,200 collaborateurs ainsi que des détenteurs de savoirs autochtones et locaux se sont penchés sur le sujet pendant quatre ans. A l’issu de cette étude qui concerne tout le monde, « 1 personnes sur 5 dépend des espèces sauvages pour ses revenus et son alimentation » et « 70% des populations pauvres de la planète dépendent directement des espèces menacées »

Une synergie d’actions entre scientifiques et peuples autochtones

Les auteurs du rapport écrivent que « les changements climatiques, l’augmentation de la demande et les progrès technologiques, qui rendent plus efficaces de nombreuses pratiques extractives, risquent d’entraver considérablement l’utilisation durables des espèces sauvages à l’avenir ». Comment faire garantir l’utilisation durable des espèces sauvages ? Il s’agit de surveiller les espèces sauvages en mettent en place des politiques pratiques inclusives et participatives.