« Énergie renouvelable, sécurité alimentaire et résilience climatique»: le débat est ouvert au compte de la 6e édition des débats énergétiques

Le samedi 30 mars 2024 à Ouagadougou, s’est tenue la cérémonie officielle d’ouverture des débats énergétiques. Portée par l’Association Jeunes Acteurs pour l’énergie, cette compétition de débats sur les énergies renouvelables est à sa sixième édition. 

De Emmanuel GOUBA 

” Du choc des mots, jaillit la lumière” a déclaré Dimitri Tientega, président de l’Association Jeune Acteurs de l’énergie à la cérémonie officielle de lancement des débats énergétiques. Pour lui, l’objectif de cette activité est d’amener la population jeune à la recherche de solutions pour répondre aux défis énergétiques au Burkina Faso. ” Nous en tant que jeune, representant la majorité de la population avons notre mot à dire. Nous voulons pouvoir au delà des mots proposer des solutions que nous pourrions implémenter” a lancé le directeur exécutif de l’association. Et d’ajouter que c’est aussi une manière de porter haut le message de l’urgence énergétique aux Burkina Faso en milieu jeune. Il soutient que pendant cette période de canicule, les populations attendent beaucoup des ingénieurs, de l’État et les débats énergétiques se veut donc être une aubaine pour mener la réflexion sur ces préoccupations.

« Le meilleur debatteur prendra part au sommet de la francophonie sur les énergies renouvelables» a déclaré Dimitri Tientega, directeur exécutif de l’association Jeune Acteurs de l’énergie

« Énergie renouvelable, sécurité alimentaire et résilience climatique», c’est le thème retenu pour la 6e édition. Une activité qui rencontre les responsables du ministère en charge de l’énergie, représenté par le Directeur Général de l’énergie Dr Hamidou Koutou. Pour lui, la place des jeunes dans la mise en œuvre des politiques énergétiques doit être prépondérante. « Dans notre politique, les jeunes jouent un rôle majeur », a-t-il souligné. Et d’ajouter que « toute réflexion ou toute action pouvant donner des solutions sont les bienvenus». Il se dit optimiste sur ce cadre de réflexion qui selon lui permettra de donner des résultats probants à même de relever les défis énergétiques au Burkina Faso.

Une vue du public à la cérémonie d’ouverture

Samuel Yao Séhou, étudiant à l’Institut Panafricain d’études et de recherche sur les médias, l’information et la communication ( IPERMIC) prend part à la compétition. Pour lui, c’est une opportunité de développer davantage son esprit. ” C’est une joie qui m’anime. C’est un cadre qui permet de faire la promotion de la protection de l’environnement. Débattre sur les questions énergétiques dans un contexte de changement climatique permet d’accroître les connaissances sur les alternatives futures auxquelles le Burkina Faso devraient se tourner pour satisfaire son besoin énergétique dans ce contexte de changement climatique” a argué le débatteur. Il se dit optimiste  au regard des thématiques qui seront débattus.

Pour cette sixième édition, ce sont au total, 25 équipes réparties dans les régions des Hauts Bassins, du Centre-nord, du Centre Ouest et du Centre qui sont en compétition.