Coton: un Burkinabè, meilleur producteur africain en 2021
La huitième édition du du Salon international du textile africain ( SITA) a eu lieu du 4 au 6 novembre 2022. Elle s’est tenue à Lomé en république Togolaise sous le thème « industrie du pagne en Afrique : Innovation et intelligence collective au service de l’autonomisation des femmes et des jeunes ».
Durant ces 3 jours colorés en activités, des distinctions ont été faites au cours d’une soirée dénommée la nuit du coton. Des personnes de plusieurs catégories, dont la production cotonnière, le stylisme, le mannequinat ainsi qu’aux personnalités qui soutiennent la promotion du textile à travers le SITA ont été bénéficiaires.
Pour la catégorie production cotonnière, le burkinabé Wolo Kaboué remporte le prix du meilleur producteur de coton du continent africain. Producteur de coton dans la province du Tuy, plus précisément à Houndé, Kaboué est âgé de 41 ans. Pour le compte de la campagne cotonnière 2021-2022, il a fait un rendement de 1 tonnes 900 à l’hectare avec une superficie emblavée de 125 hectares.
C’est avec un sentiment de fierté et de reconnaissance, qu’il a ramené son trophée au Burkina Faso. Dans la matinée du mardi 8 novembre, il est passé rencontré les membres du conseil d’administration de l’UNPCB , la faitière des producteurs de coton du Burkina, pour leur montrer ses différents prix et recueillir leurs encouragements et bénédictions pour les campagnes à venir.
Nikiebo N’kambi, le président de l’UNPCB, a apprécié positivement cette visite : « je suis très content de recevoir Kaboué Wolo. Au nom de tous les autres membres du conseil d’administration, je lui adresse mes vives félicitations. Il a honoré toute une nation et fait notre fierté.
Je l’encourage malgré les difficultés qui ne peuvent manqués dans la production du coton, à faire preuve de résilience. Mon souhait est que cette première place revienne à chaque édition du SITA, à un burkinabé. J’encourage les autres producteurs à une concurrence positive, toute chose qui aura un impact positif sur la production nationale. »
Pour le lauréat, ce prix est avant tout le mérite de son feu père Kaboué Karafa : « je suis très content que mon travail ait été reconnu et apprécié à sa juste valeur au-delà des frontières. Les champs que j’exploite appartenaient à mon feu père Kaboué Karafa dont le nom figure d’ailleurs sur l’attestation. En 2009, il a fait de moi chef d’exploitation et c’est avec détermination et rigueur que je gère depuis lors ces exploitations avec environ 28 employés. Que je reçoive cette distinction est un grand honneur et je sais que de là où il est depuis l’année dernière, il est fier de moi. Je ferai de mon mieux pour garder cette place les années à venir ».
La 9ème édition du SITA sera accueillie par la Guinée, une des contrées les plus riches en matière de patrimoine culturel en Afrique.
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