COP26 : l’examen de l’Accord de Paris, l’enjeu majeur
Prévue pour 2020, c’est finalement du 1er au 12 Novembre 2022, la COP26 ( 26ème conférence des parties) se tiendra en Écosse au Royaume Uni. Réunissant 197 pays pour parler des changements climatiques. Pour cette édition, l’enjeu majeur reste l’examen de la tenue des promesses de l’Accord de Paris de 2015 sur la réduction des gaz à effet de serre.
De Frank Pougbila
Instituée depuis le traité du 21 mars 1994, la COP26 sera la 26e réunion. Elle se tiendra dans la ville d’Écosse, Glasgow au Royaume Uni du 1er au 12 novembre. La COP qui signifie « Conférence des parties » est un sommet annuel qui réunit 197 nations pour discuter du changement climatique et les modes de prévention.
« Elle fait partie de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, un traité international signé par la quasi-totalité des pays et territoires du monde, qui vise à limiter l’impact de l’activité humaine sur le climat», notifie nos confrères de la BBC.
En 2015 (COP21) , le monde s’était réuni pour la signature de l’Accord de Paris sur le climat. Il était question d’inviter l’humanité à réduire son impact sur l’environnement afin d’éviter le pire. Le constat est que le réchauffement climatique de la planète dépassait 1,5 °C par rapport aux températures de l’ère préindustrielle. Des engagements étaient pris.
Tous les signataires se sont engagés à réduire les gaz à effet de serre, stimuler la production d’énergie renouvelable et maintenir l’augmentation de la température mondiale « bien en dessous » de 2°C (3,6°F) et viser à la limiter à 1,5°C (2,7°F). « Engager des milliards de dollars pour aider les pays les plus pauvres à faire face aux conséquences du changement climatique», selon les conclusions de l’Accord de Paris.
À l’approche de la COP26, plus de 100 pays en développement ont formulé leurs demandes des financements pour lutter et s’adapter au changement climatique, des compensations pour les effets qu’il aura sur eux, et de l’argent pour aider à rendre leurs économies plus vertes. En effet, le monde avait promis un financement du climat. Collectivement, ils se sont engagés à verser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour répondre à ces demandes. Mais, en 2021 ils n’ont récolté que 79 milliards de dollars. Des fonds sous forme de prêts que de subventions. Les débats tourneront sur ce sujet.
Les experts notent également que les discussions vont se tourner autour du nouveau rapport publié en juillet 2021 sur le climat. Le rapport alerte sur la dégradation de l’environnement. Ainsi, le système de marchés du carbone et de crédits carbone mais aussi l’engagement à réduire les effets du carbone à l’horizon 2030 seront des débats.
« Les solutions dites « fondées sur la nature » feront également l’objet de discussions. Il s’agit d’utiliser la nature elle-même pour résoudre certains des problèmes climatiques, comme l’absorption du carbone ou la plantation d’arbustes et d’arbres pour se protéger des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations ou les tempêtes de sable.
Comment la technologie peut aider à trouver des réponses à la crise mondiale de l’eau potable. Un certain nombre d’initiatives ciblées devraient également être mises en place pour relever des défis spécifiques tels que l’élimination de l’utilisation du charbon et la sauvegarde des écosystèmes», peut-on lire sur la BBC.