Climat : l’ONG «Voix de femmes » identifie les vulnérabilités des populations

La COP 27 bat son plein. Quoi de plus normal de parler des questions environnementales! L’ONG « Voix de femmes » saisit l’occasion pour identifier les vulnérabilités des populations en lien avec les changements climatiques dans les communes rurales de la région du Centre du Burkina Faso. C’était les 10 et 11 novembre 2022 au cours d’un atelier entrant dans le cadre du projet « Militants africains pour une justice climatique».

De Frank Pougbila 

Défendre les droits environnementaux et le foncier. C’est une nécessité pour préserver les ressources naturelles. Hélas, la problématique n’est pas prise à bras le corps par les populations. Dès lors, des projets qui violent les droits aux terres et détruisent l’environnement s’accaparent le terrain.

Un atelier de deux jours est organisé par l’ONG «Voix de femmes » pour aborder la question. La représentante du Gouverneur du Centre, Manila Zoubga, à l’ouverture de l’activité, explique ce manque de rigueur dans la défense des droits environnementaux par certains facteurs socio-culturels. Elle appelle à une prise de conscience collective mais aussi individuelle afin de lutter contre les émissions des gaz à effet de serre, la destruction de l’environnement et l’accaparement du foncier.

Un cri de cœur pris en compte par l’ONG «Voix de femmes ». Son coordonnateur, Raphaël Zongnaba souligne que l’identification des vulnérabilités se trouve à plusieurs niveaux. La pollution des terres par les déchets, la non-productivité des terres, les problèmes d’eau liés aux tarissement sont autant de problèmes.

COP27
Un engagement collectif souhaité pour la cause de l’environnement.
Ph:ONG «Voix de femmes»

Des maux qui jouent en défaveur de l’environnement. Mais, l’espoir est permis. Des actions sont menées. Le coordonnateur de l’ONG « Voix de femmes» félicite l’État Burkinabè pour son implication dans la protection de l’environnement à travers la lutte contre les feux de brousse, la divagation des animaux et la coupe abusive du bois.

L’arbre ne doit pas cacher la forêt. Alors, Monsieur Zongnaba souhaite une capitalisation des actions menées par le Burkina Faso.

l’ONG «Voix de femmes » fait la promotion des droits de la femme et de l’enfant. Créée en 2000, elle mène plusieurs actions sur le terrain.

www.infonature.net