Changement climatique : un congrès mondial pour sauver la biodiversité

L’Union internationale pour la conservation de la nature ( UICN) tient un congrès le vendredi 3 septembre 2021 à Marseille, en France. Il s’agit lors de ce congrès de relancer la mobilisation générale pour faire à la crise de la biodiversité et à la disparition des certaines espèces. 

De la rédaction

Relancer la mobilisation générale pour faire face à la crise de la biodiversité et à la disparition de certaines espèces,  c’est l’enjeu majeur de ce congrès de l’union international pour conservation de la nature ( UICN ).

 C’est le lieu également pour l’UICN de présenter durant le congrès, son plan stratégique pour les dix prochaines années, intitulé «Nature 2030 ».

«Aujourd’hui, la crise de la biodiversité est aussi grave que la crise du changement climatique. Et la nature est notre alliée dans la lutte contre le réchauffement climatique», explique Sébastien Moncorps, président de L’UICN France. De son avis , la nature est pourvoyeuse de solution.

Dans cette période marquée par des inondations et des incendies à travers le monde ,l’UICN appelle également à préserver les écosystèmes pour atténuer les effets du changement climatique. A commencer d’abord par la protection des forêts et la conservation des zones humides, comme les mangroves pour éviter les inondations.

Il faut donc agir. Qui donc..?

Les États doivent donc agir pour de la conservation de la nature une réalité.  Et cela passe par l’atteinte de l’objectif final de ce congrès notamment le vote des «109 résolutions et recommandations de Marseille» . Dont 93 résolutions vont concerner  les engagements de L’UICN,ses angles d’actions et les 19 recommandations iront à l’endroit des gouvernements et autres organismes extérieurs.

C’est pourquoi L’UICN appelle à ce que l’écologie ait une place bien importante dans les plans de relance des économies post-pandémie.« Cette crise sanitaire que nous avons vécu est liée à la biodiversité et est une opportunité pour que l’on inventé le monde d’après» , a précisé le président de L’UICN France, Sébastien Moncorps.

« Donc, nous demandons aux États à ce que dans les plans de relance économique post-Covid, on finance les activités plus durables, respectueuse de la nature et que l’on investisse dans la protection et la restauration des écosystèmes » , a plaidé Sébastien Moncorps.

Dans la perspective de la COP 26 en novembre prochain et de la convention pour la diversité biologique de 2022,  L’UICN veut peser de tout son poids pour que les États s’engagent à agir pour et avec la nature.

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