Caravane Ouest africaine, «Droit à la terre, à l’eau et aux semences» : les caravaniers de troisième édition partis de Ouagadougou
Le top départ de la troisième édition du Caravane Ouest africaine,«Droit à la terre, à l’eau et aux semences» a été donné, le mardi 16 novembre 2021 à Ouagadougou.
Le 16 novembre 2021 à Ouagadougou, les délégations du Burkina Faso, du Niger, du Togo, du Bénin et du Ghana ont répondu présents. Au total 34 participants ont été embarqués pour la Gambie. Ce voyage entre dans le cadre de la troisième édition du Caravane Ouest africaine, «Droit à la terre, à l’eau et aux semences». Les caravaniers doivent visiter cinq nations. Il s’agit de la Gambie, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Sénégal et Serra Leone.
Dans une bonne ambiance, les caravaniers, quittés de la capitale Burkinabè, ont fait un escale à Bobo-Dioulasso. De la capitale économique du Burkina, ils ont rejoint Bamako où ils ont été accueillis par la délégation malienne et celle ivoirienne. Après une nuit dans la capitale Malienne, les caravaniers feront le cap sur la Gambie.
L’objectif de la caravane est de consolider la relation entre la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau-Ouest Africaine (CGLTE-OA), et le processus du forum social mondial. Cette rencontre est aussi une occasion de mener des plaidoyers pour la protection de la terre, de l’eau, des semences paysannes et de l’agroécologie.
D’ailleurs, la mission du CGLTE-OA est d’influencer les politiques et textes législatifs en cours d’élaboration sur le foncier, l’eau, les ressources naturelles et les semences dans l’espace CEDEAO et l’UEMOA. Le but est de défendre les droits à la souveraineté alimentaire et promouvoir l’agroécologie paysanne en s’appuyant sur le droit à l’alimentation.
C’est pourquoi, se tiendront des ateliers thématiques en Gambie, des témoignages en Guinée Bissau. Le Sénégal abritera les conférences sur les questions de la gouvernance des semences. En Guinée Bissau, il y aura une rencontre avec le Président accompagnée de la remise du livret vert . C’est environ 15 plateformes nationales des pays de la CEDEAO qui prendront part à ces cadres de plaidoyers.
Ph: Rosalie Ouédraogo