Campagne digitale de communication de l’APEC Nahouri contre pesticides chimiques : des internautes réagissent 

Dans sa mise en œuvre de son programme d’activité, l’Association ma Plume pour l’Environnement et le Climat (APEC) a lancé son programme d’activité par une communication digitale. Cette campagne digitale qui s’est tenue du 10 au 17 Février 2024 a concerné essentiellement des messages de sensibilisation sur l’impact négatif des produits chimiques dont l’usage est devenu intensif dans la province du Nahouri. 

Ces messages dont le contenu a porté non seulement sur l’impact négatif des produits de synthèse sur les sols, sur la vie humaine, animale et végétale mais aussi sur la nécessité d’aller vers une production biologique, rentable et moins couteuse pour les producteurs, visent à dénoncer et à interpeller les différents acteurs notamment les producteurs, commerçants et les autorités compétentes et toute personne soucieuse de l’avenir du monde et de l’humanité sur leurs responsabilités respectives.

C’était aussi l’occasion pour l’Association de revenir sur les mécanismes et méthodes agricoles respectant les normes environnementales. Des alternatifs naturels aux produits chimiques nocifs et dévastateurs ont également été proposés au cours de cette campagne. Cela n’a pas manqué d’attirer l’attention de plusieurs internautes. Beaucoup ont réagi à travers des commentaires.

 « Les pesticides sont devenus des partenaires surs de nos agriculteurs. L’utilisation de ces substances nocives pour la plupart, est une condition sine qua none pour pallier le déficit de la main d’œuvre se faisant de plus en plus rare. Ils permettent aussi l’augmentation des superficies à cultiver et l’amélioration des rendements par la maitrise des mauvaises herbes et l’élimination des ravageurs. Et cela a toujours bien fonctionné jusque-là. La question de la préservation des terres, de la santé humaine et celle des animaux semble être ignorée ou reléguée au second plan », a confié Sawadogo Mathieu avant d’ajouter « nous avons la lourde charge de la sensibilisation de nos parents agriculteurs sur les bonnes pratiques culturales garantissant la préservation de l’environnement et du bien-être de l’homme ».

 Une situation bien dépeinte par Sieur Sawadogo. Frank Pougbila le résume en ces termes «Les pesticides sont flatteurs. Le risque est énorme mais nos agriculteurs ne tiennent pas compte de cela. Et pourtant, il y a des intrants naturels que des structures font la promotion ».

Esaïe TAGNABOU quant à lui n’a pas voulu passer par quatre chemins pour confirmer la véracité des messages de l’APEC. L’enfant du Nahouri très connu pour sa générosité et son engagement à soutenir les causes sociales a réagi par un commentaire court mais plein de contenu. « Véridique », a-t-il écrit.

 Et Tiéba Martin Souobou d’entonner « noble combat ». Hubert Zollobou, lui se réjouit déjà de cette initiative en lâchant « Très bonne nouvelle sinon les produits chimiques sont un danger pour notre santé ». Même s’il pense que ces derniers peuvent accroitre les rendements, il n’ignore pas la dangerosité de ces produits qui, estime-t-il, détruisent les sols et les rendent pauvres.

 « Donc faites-vous l’amitié avec les Bio. », a-t-il conclut. Marcel Koudougou a pour sa part invité les acteurs concernés à préserver la santé commune à travers ce qu’il appelle les BPA( Bonnes Pratiques Agricoles). Ibrahim Adouabou est convaincu de la mission de l’APEC et a confirmé son engagement à travers un commentaire « Super avec l’APEC, je m’engage pour mon pays ».

✍️ AOUYA Wezemba, Chargé de communication APEC Nahouri