Biotechnologie : une cinquantaine de journalistes, communicateurs et blogueurs outillés
Une cinquantaine de journalistes, communicateurs, blogueurs et influenceurs ont été formés sur les questions de la biotechnologie, le mercredi 29 décembre 2021 à Ouagadougou.
De Noé Bassolé
Les questions de biotechnologies ne sont pas les mieux comprises dans l’opinion publique. C’est dans cette optique de mieux informer les populations sur cette question que le Forum ouvert sur la biotechnologie section du Burkina Faso ( OFAB) a organisé un atelier d’informations et de sensibilisation au profit de journalistes, communicateurs et influenceurs sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) au Burkina et le traitement de l’information scientifique.
Dr Edgar Traoré, spécialiste de la génétique l’amélioration des plantes et par ailleurs coordonnateur de l’OFAB,a entretenu les panelistes sur les solutions biologiques face aux contraintes émergentes en agriculture. Les questions de biosecurité relatives aux organismes génétiquement modifiés au Burkina on été développé par Dr Oumar Traoré. La question du reportage scientifique a été traitée par Cyr Payim Ouédraogo, président du Réseau des communicateurs ouest africain en biotechnologie eu Burkina ( RECOAB- Burkina).
Pour le coordonnateur de l’OFAB, la recherche est nécessaire dans un monde qui évolue. D’où la nécessité de faire connaître le fruit de recherche aux populations. Pour lui cette activité est un occasion pour les chercheurs de se rapprocher des populations.
Pour le président du ROCOAB, cette activité qui renforce les capacités des acteurs des médias va permettre d’améliorer la qualité des contenus médiatiques.
À l’issue de la formation, les journalistes n’ont pas manqué d’exprimer leurs satisfactions. Pour Emmanuel GOUBA, journaliste à filinfos.net, cette formation lui permet de mieux comprendre les OGM. « J’ai compris que nos chercheurs travaillent dur pour améliorer les rendements agricoles et que leurs recherches sont encadrés par des institutions qui veillent au grin sur l’environnement, la biodiversité et la santé» a lancé M. GOUBA.