Agroécologie : des caravaniers outillés

La Samedi 12 Novembre 2022, le Collectif Citoyen pour l’agroecologie au Burkina , en partenariat avec Napam Bio, a organisé une mini-caravane. Une vingtaine de participants amoureux du bio y étaient.

De Frank Pougbila et Emmanuel Gouba

Installée à près de 20 kilomètres de Ouagadougou, c’est la ferme de Main du monde de Napam bio à Guigmtenga, dans la commune de Koubri qui a d’abord accueilli les caravaniers. Cette ferme créée en 2006 est une riche école. Les participants, en cette matinée du samedi 12 novembre 2022, ont visité le Bassin de pisciculture bio, les animaux de la ferme notamment les petits ruminants, les poules, les boeufs et des dromadaires.Ils ont aussi appris des techniques bio du maraîchage et de la pisciculture.

Selon les explications des techniciens de la ferme, les semences bio et les instants naturels sont fabriqués sur place. Une manière d’être sûr de produire des produits bio avec des techniques purement agroécologiques.

Visite du bassin de pisciculture bio de Napam bio

Les caravaniers ont visité l’usine de production Napam bio situé bonheur ville, un quartier de la capitale du Burkina. Ils compris que pour des produits bio, Napam bio transforme lui-même ses produits. Ainsi, c’est du champ à l’usine. Entre autres produits transformés, il y a des tomates, des Courgettes, des aubergines, du soja, du poulet local bio.

L’autre découverte est l’alimentation de Napam bio situé à Gounghin, à Ouagadougou. Dans cette alimentation, l’on retrouve les produits transformés à l’usine.

Des caravaniers ont visité l’alimentation Napam bio

Cette caravane a été clôturée par une projection de film documentaire sur les fermes Napam bio au sein de la résidence Napam beogo à Gounghin. Ce fut une occasion pour le fondateur de Napam beogo, Lassané Ouédraogo d’expliquer sa relation avec l’agroécologie.

Pour lui, c’est parce qu’il a compris que l’avenir est dans l’agriculture qu’il s’est lancé dans ce domaine. Et manger sain est une obligation. Deux décennies dans l’agroécologie, monsieur Ouédraogo partage son expérience dans plusieurs pays du monde.

Les caravaniers se sont donnés rendez-vous à la prochaine édition

Ali Tapsoba, porte-parole du Collectif citoyen pour l’agroécologie, est satisfait de la tenue de cette première édition de la caravane. Pour lui, en plus d’aller vers la souveraineté alimentaire, il faut songer à l’agroécologie pour la protection de l’environnement et nourrir sainement les populations. Cette pratique agricole qui est ancienne et naturelle permet de combattre les organismes génétiquement modifiés et les instants chimiques nocifs aux sols.

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