8mars2023: «les femmes sont sous-représentées (…)sur les questions environnementales », Flora Kone
Militante à Femnet, Responsable des relations publiques au sein de l’ONG Voix de femmes, Jeune chercheuse au Centre de recherche sur les dynamiques sociales et présidente de Smile 4 life. Elle est diplomate de formation et ambassadrice pour la Paix. Masteurante en médiation gestion de conflits Paix et sécurité internationale.
Elle s’intéresse aux questions de l’environnement. Il s’agit de Flora Amandine Koné. Elle parle de femme et environnement sur Info Nature à l’occasion de la célébration à la Journée internationale de la femme 2023.
Malgré les avancées sur le plan juridique en matière des droits des femmes, des conditions sont imposées pour l’égalité des chances. La raison est simple. Le patriarcat étant encré dans la société Burkinabè. Plusieurs femmes ont du mal à se décider sur le propre vie.
Dans le domaine de l’environnement, l’engagement de Flora s’explique par le fait que c’est une urgence mondiale. La condition, agir en faveur de l’environnement ou périr.
Les femmes sont encore plus vulnérables aux problèmes environnementaux. La rareté des ressources en eau contribuera à une corvée d’eau pour elles. Les sécheresses, les forts vents, les inondations seront des catastrophes qui vont impacter la dignité de l’autre moitié du ciel.
Le Burkina Faso étant un pays qui s’appuie sur les activités agro-sylvo-pastorales, les femmes sont encore au centre de ces travaux. Une menace sur les ressources naturelles est une menace pour les femmes.
Flora fait le constat que les femmes sont, surtout, marginalisées dans la prise des décisions. Dans la famille, au sommet de l’État et dans les institutions internationales. Partant de là, elle plaide pour un quota genre équitable pour que les femmes soient au cœur de la lutte contre les aléas climatiques.
Pour y arriver. La thérapie reste la formation des femmes et l’éducation des jeunes filles. « J’ai remarqué que les femmes sont sous-représentées lors des grandes rencontres sur les questions environnementales. Elles ne sont pas associées dans la prise des mesures pour la prévention, la protection et la régénération des ressources naturelles », s’indigne Koné.
Pour une justice climatique, les femmes doivent être au centre des politiques. C’est la conviction de Flora Koné.
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Tu crois en toi costume ça qui te permet d’aller loin reste ainsi
Je m’aligne du coté de ma collègue et je prône haut une justice climatique équitable à travers une insertion des femmes dans les prises de décisions d’ordre internationales!
Cela ne doit plus constituer un mythe mais va au- delà!!