Catastrophes naturelles: les pluies diluviennes font plus d’un million de sinistrés et plus de 300 morts

Selon la Direction Générale de la Protection Civile, à la date du 23 septembre 2024, les inondations ont causé la mort de 339 personnes, touché 1 176 528 personnes réparties dans 158 399 ménages, et laissé dans leur sillage 383 blessés. À cela s’ajoute les dégâts matériels enregistrés. Selon les chiffres officiels, 22 476 têtes de bétail et de 25 695 tonnes de vivres ont été perdus.

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Catastrophes naturelles : les pluies diluviennes causent plus de 120 morts au Niger 

Le bilan des dégâts causés par les inondations dévastatrices qui frappent le Niger depuis le début de la saison des pluies s’alourdit selon le rapport de la direction de la préparation de l’alerte et de la gestion des catastrophes de la protection civile (DPA/GC) à la date du 12 août 2024. 129 décès et 126 blessés ont été enregistrées suites aux inondations. Plus de 28 000 ménages ont été sinistrés, avec 23 619 maisons effondrées et plus de 16 000 têtes de bétail perdues avec 23 619 maisons effondrées à travers le pays. Les récentes pluies diluviennes ont provoqué des dégâts considérables, avec un bilan qui continue de s’alourdir.

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Burkina Faso-Mali-Niger : Destins croisés pour des agriculteurs et éleveurs fuyant les crises climatiques et sécuritaires

Les effets du changement climatique constituent aujourd’hui l’une des causes majeures de l’exode rural des jeunes au Mali, au Burkina Faso et au Niger. La rareté des pluies, l’amenuisement des pâturages pour les bétails sont entre autres les facteurs de départ de nombreux paysans (agriculteurs et éleveurs) vers des cieux plus favorables à leurs activités ou d’autres. Pendant que les agriculteurs s’orientent vers les sites d’orpaillage, les éleveurs, eux, s’orientent vers des zones de transhumance où l’herbe est plus verte. L’insécurité dans les 3 pays, due au terrorisme, constitue également un motif de départ des populations qui sont empêchées par les groupes terroristes de travailler la terre ou de faire paître leurs troupeaux.

Mais cet exode réserve souvent de mauvaises surprises pour les migrants qui sont souvent confrontés sur leurs terres d’accueil à des situations de racket ou de violence de la part des populations autochtones ou des autorités locales. Enquête transfrontalière du Mali au Niger, en passant par le Burkina Faso.

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