Sécurité alimentaire au Burkina Faso : des chefs coutumiers et religieux à l’école des Biotechnologies Agricoles

Les acteurs du Forum Ouvert sur les Biotechnologies Agricoles, OFAB Burkina Faso étaient en atelier, dans la région du plateau central, précisément à Ziniaré, le mardi 13 mai dernier.  

Placé sous la présidence de Mme la gouverneure de la région, représentée par sa conseillère technique, Mme Bagaya/Bognini Clarisse, cet atelier a été voulu dans le but de former les leaders coutumiers et religieux, sur les biotechnologies agricoles et leur possible contribution a la sécurité alimentaire.

En effet, la population mondiale ne cesse de croitre de façon exponentielle tandis que les conditions climatiques deviennent de plus en plus imprévisibles. D’ici quelques années, la sécurité alimentaire risquerait d’être comme une denrée rare.

Pour prévenir cet état des faits, il faut dès a présent commencer le processus d’amélioration des rendements agricoles et renforcer la résilience des producteurs. Pour cela, il faut composer avec les innovations biotechnologiques modernes. Ces dernières, censées accroître la productivité, sont malheureusement mal comprises. Selon Mme Bagaya/Bognini Clarisse, La biotechnologie agricole est un domaine en expansion qui offre des solutions potentielles pour améliorer la productivité agricole , renforcer la sécurité alimentaire et affronter les défis environnementaux et sanitaires en Afrique.

Pourtant ces biotechnologies qui sont un ensemble de méthodes et de procédés qui utilisent des agents biologiques pour produire des biens ou des services ont leur part à jouer dans le processus d’atteinte de l’auto suffisance alimentaire.

 

Photo de famille

Elles concernent de nombreux domaines tels que l’agriculture, l’agroalimentaire, l’environnement, l’énergie, la santé et le génie génétique.

Dans la production et l’élaboration agricoles, les biotechnologies sont utilisées pour résoudre tous types de problèmes, pour augmenter le rendement de la culture, pour renforcer la résistance aux ravageurs, pour lutter contre les conditions difficiles, pour augmenter la teneur en nutriments de l’aliment, ect. « Les produits issus de la biotechnologie agricoles sont souvent sujet a spéculation », se désole la représentante de la présidente.

Ainsi, pour permettre de mieux cerner les contours de ces biotechnologies, il faut composer avec les populations à la base. « Les chefs coutumiers et religieux jouent un rôle clé dans la transmission des informations portant sur les outils de la technologie et les outils issus de la biotechnologie», ajouté Mme Bagaya. Et le Point Focal du projet OFAB Burkina, le Dr Sidibé Hamadou de renchérir, « il est primordial que les chefs coutumiers et religieux aient l’information »

Cette session de formation a permis aux participants de connaître le projet #OFAB, les avancées scientifiques dans le domaine des biotechnologies modernes appliquées à l’agriculture, de mieux s’informer sur les lois et règlements applicables aux biotechnologies agricoles au Burkina, de disposer d’informations sur l’état de la recherche sur le niébé résistant à la foreuse de gousses, etc.

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