Problème foncier : le Musée de l’eau sous menace d’accaparement par un promoteur immobilier

De la Rédaction

Si nouvelle année rime avec fête, ce ne serait pas le cas pour les responsables du Musée l’eau, situé à un jet de pierre du coté Est de la capitale Burkinabè. Ce lieu qui rassemble d’importants biens matériels et immatériels serait sous menace, selon des sources bien introduites à www.infonature.net.

Raison ? Un promoteur immobilier, en complicité avec quelques riverains, voudrait s’accaparer illégalement du domaine du Musée de l’eau installé depuis plus de cinq ans. Pourtant ce « réservoir du savoir », situé dans le village de Kouanda, relevant de la commune de Saaba (Région du Centre) reçoit des centaines de visites par ans.

C’est un lieu, on l’on retrouve d’énormes objets  traditionnels en lien avec l’eau. C’est un endroit où l’on trouve une mine de messages de sensibilisation et de messages sur les questions de l’eau. C’est aussi un point où l’on « enseigne » l’histoire de l’eau.

Selon les mêmes sources, les prédateurs auraient vendu une grande partie du domaine du musée avec l’aide de certains «  hommes forts » du village et veulent forcer la main des responsables en vue de déposséder le terrain. Un espace «acquis légalement» par les propriétaires.

Cette affaire semble être un gros tourbillon qui s’élève sur le Musée de l’eau qui se donne pour mission de conserver le patrimoine matériel, immatériel de l’eau et qui s’érige en défenseur du liquide précieux.

Malheureusement, selon des sources bien introduites, les faits seraient avérés puisque sur le domaine du Musée de l’eau, l’on aperçoit déjà des bornes de parcelles et certains bâtiments commencent déjà à pousser.

Et les arbres d’environs deux hectares du domaine du Musée de l’eau ont été rasés pour faciliter le morcèlement du domaine et la construction des bâtiments.

Les responsables du musée auraient usé de toutes leurs forces pour empêcher cette déforestation sans succès. Pourtant, ils y tiennent à leur domaine qui abrite le musée de l’eau, auquel ils y ont sacrifié leurs temps, leurs ressources pendant des dizaines d’années.

N’espérant plus un arrangement quelconque, les propriétaires légaux auraient amené l’affaire en justice après avoir usé de toutes les voies de négociations. Selon nos sources, le dossier est avancé et il ne serait pas étonnant que le procès s’ouvre avant la fin du premier trimestre de l’an 2022.

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