Assainissement : le Cap-Vert déborde de « tous les déchets » du monde entier

Près de 250 tonnes de déchets se déversent chaque année sur cette île. Une situation inquiétante, vue que le Cap-Vert est classée réserve naturelle et l’archipel ne dispose aucun dispositif de traitement de ces déchets.

De Jonathan Ouédraogo 

Des ordures de toute sorte à perte vue, c’est ce qu’on peut constater dans ce territoire, perdu au milieu de l’océan Atlantique, est à quelques kilomètres de Mindelo, la seconde ville de l’archipel du Cap-Vert. Comme solution pour endiguer ce phénomène, l’ONG cap-verdienne mobilise chaque année des bénévoles pour organiser des campagnes de nettoyage sur l’ile déserte. Selon Leila Teixeira, biologiste et coordinatrice du programme pollution marine à Biosfera interrogé par le journal Reporterre. « On part du camp à 5h30 pour être sur la plage d’Achados à 6h. On commence à travailler très tôt avant que le soleil et la chaleur nous écrasent ». Et Kenny Delgado, salarié de Biosfera et coordinateur des actions sur l’ile de Santa Luzia de renchérir. « On va partir d’ici et remonter la plage, on ramasse tous les déchets qu’on trouve et on les met dans les poubelles qui sont sur les dunes », indique –t-il au coordonnateur de la petite équipe. Avant de conclure. « No bai ! », c’est-à-dire : c’est parti !Toute l’équipe est à pied d’œuvre dont l’objectif est de nettoyer une grande partie de cette plage de ses déchets. Des bouteilles en plastique, des emballage en décomposition… « La plupart des déchets qu’on trouve ici ne viennent pas de Cap-Vert, affirme la biologiste, ils viennent surtout d’Afrique du Nord, d’Europe et parfois d’Amérique.

La plage d’Achados est soumise aux courants marins dominants, notamment le Gyre nord –atlantique et le courant des Canaries qui apportent en permanence tous ces déchets »

« Aucune solution pérenne »

Le Cap-Vert ne dispose pas de solution pour mettre en valeur ces déchets venant divers horizons du monde. En le recyclage de ces déchets est d’autant compliqué vue les constituants organiques de ces déchets venus de l’océan qui ont parfois dérivé en mer.

Avec le Reporterre

www.infonature.net

Farafina Agri-funding : 1ère plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture au Burkina Faso

Bien qu’il soit difficile d’estimer la demande de crédit agricole, il est acquis que l’offre de crédits demeure nettement insuffisant par rapport aux besoins des agriculteurs. Selon des données récentes, le taux d’inclusion financière du secteur agricole est de 14,4% tandis que le taux d’accessibilité au crédit pour l’exploitation d’un commerce ou d’une entreprise agricole stagne à 8,5%. En outre, pendant que l’agriculture génère environ 35% du PIB, seulement 3,1% du financement bancaire est dirigé vers ce secteur. C’est donc conscients de ce phénomène et soucieux d’apporter une alternative de financement au monde agricole que les frères Kadidja SIMBORO et Aly SIMBORO ont co-fondé, Farafina Agri-Funding. C’est une fintech qui offre à la fois un marché virtuel aux acteurs de l’Agriculture et une plateforme numérique de financement participatif pour accompagner les promoteurs agricoles à la recherche de financements. Dans, un entretien accordé à Info Nature, Aly Simboro, co-fondateur de cette startup nous parle de cette solution innovante offerte au monde agricole.

Lire la suite

COP15 Biodiversité : Des désaccords à la rencontre de Kenya

195 pays se sont réunis au sein de la Convention onusienne pour la Biodiversité biologique depuis mardi 21 juin 2022 à Nairobi au Kenya. Cette rencontre a pris fin le dimanche 26 juin 2022. Toutefois, cette réunion, reportée à 2020 à cause du COVID-19, n’a pas abouti à un commun accord entre les différents pays participants. L’objectif était de trouver un amendement afin de protéger au mieux la nature et ses ressources d’ici 2050.

De Jonathan Ouédraogo 

Lire la suite

Semaine nationale de la salubrité : une commémoration entre reboisement et nettoyage

La cérémonie officielle de lancement de la semaine nationale de la salubrité s’est tenue le samedi 25 juin 2022 à Bobo-Dioulasso. Une commémoration qui coïncide avec le lancement de l’acte 3 de l’opération mana-mana.

De Jonathan Ouédraogo 

Accompagnée de ses collègues, dont le ministre en charge de l’Agriculture Innocent Kiba et celui en charge des Affaires religieuses et coutumières Issaka Sourwemba, la ministre de l’environnement, de l’énergie, de l’Eau et l’Assainissement Dr Maminata Traoré/Coulibaly a donné le top départ de la commémoration de la cérémonie de lancement de la semaine nationale de la salubrité. A cet effet, des civils, militaires et paramilitaires ont débarrassé les artères de la ville de Sya du rond-point du cinquantenaire à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso de ses déchets solides.

Cette journée est célébrée concomitamment avec l’acte3 de l’opération mana-mana. La ministre de l’environnement a profité de l’occasion pour rappeler l’importance de l’opération mana-mana. « Aujourd’hui, nous avons commencé à ramasser tout ce qui est plastique et saleté dans la rue, dans notre cité. Si ce geste est répété tous les jours, nous devrons avoir un environnement sain. Surtout, ceux qui n’ont pas l’habitude de nettoyer, que ces derniers aussi mettent la main à la pâte pour montrer qu’ils sont aussi soucieux du bien-être de l’environnement », a déclaré Dr Minata Traoré.

En rappel l’opération « mana mana » vise à mobiliser les populations autour des actions de salubrité sur toute l’étendue du territoire national chaque dernier samedi du mois afin de maintenir notre cadre de vie propre.

Une mise en terre de 50 plants dans la cour du centre émetteur de Bobo Dioulasso par la ministre en charge de l’environnement et ses collègues ont marqué la fin de l’acte 3 de l’opération « mana mana »