Lutte anti-acridienne : La FAO et ses partenaires apporte un soutien matériel au Burkina Faso

La cérémonie de remise officielle d’équipements de lutte anti-acridienne a eu lieu le lundi 27 juin 2022 à Ouagadougou. Ce don est le fruit d’un partenariat entre la FAO, le Royaume Uni et la Corée du Sud pour la lutte contre les ennemis des cultures et l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. 

De Jonathan Ouédraogo

Dans le cadre de les contre les criquets pèlerins, la FAO et ses partenaires ont apporté un soutien au gouvernement burkinabè. C’est un matériel composé notamment d’équipements pour la communication, la navigation et la surveillance (téléphone satellitaires, GPS, Boussole), d’un véhicule double cabine, l’informatique, les observations scientifiques, du matériel de campement (groupe électrogène, lits de camp pliant, tente individuelle en tissu ,table métallique pour campagne, boite à pharmacie, glacière portable12V) et du matériel de protection comme des combinaisons ,des bottes ,des masques, des gants et des lunettes.

Pour un cout estimé à environ 167 millions de francs CFA. Ce don de la FAO et ses partenaires tels le Royaume Uni et la Corée du Sud, permettra aux pays des hommes intègres de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des acteurs dans la lutte anti acridienne. Pour Dauda Sau, représentant de la FAO au Burkina Faso « la FAO assura de sa disponibilité à poursuivre le plaidoyer auprès de ses partenaires, pour obtenir des ressources nécessaires à la consolidation de ces acquis ». Un geste qui vient à point nommé selon le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques docteur Innocent Kiba. Pour lui, « l’agriculture burkinabè est constamment exposée à l’action des nuisibles cultures, dont les criquets pèlerin, réduisant les performances de nos exploitations agricoles et affectant négativement la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population »

La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) intervient dans trois domaines prioritaires au Burkina Faso à savoir l’amélioration de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, l’amélioration des revenus des populations rurales et l’amélioration de la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle