Destruction de l’environnement : l’homme est l’acteur principal

En plus des catastrophes d’origine naturelle, l’environnement subit des atteintes lentes et durables liées aux activités humaines, qui perturbent les équilibres écologiques. Pourtant, la nature a besoin d’être protégé par l’ensemble de la communauté internationale. Nous vous proposons quelques actions qui dégradent considérablement l’environnement monde, évoquées par par le Professeur Darius ENGUENGH.

De Emmanuel Gouba

La déforestation et la désertification aggisent négativement sur l’environnement. En effet, les prélèvements opérés sur les ressources renouvelables excèdent souvent la capacité de renouvellement des milieux : en conséquence, certains écosystèmes sont en voie de dégradation plus ou moins irrémédiable ; la désertification et la déforestation s’étendent sur le globe. Elles procèdent souvent de l’action conjuguée des modifications climatiques et des activités humaines tels le déboisement, le surpâturage, la mauvaise gestion des terres agricoles. Dans la zone tropicale, les forêts subissent une déforestation intense dont le rythme s’accélère : elles perdent près de 150 000 ha/an.

De multiples pollutions

Les concentrations industrielles et urbaines rejettent dans l’air, l’eau et le sol, des quantités de déchets toujours croissantes. Si leur recyclage (récupération de la partie utile des déchets pour la réutiliser dans le cycle de production) se développe, il n’est pas toujours possible. C’est le cas par exemple des déchets nucléaires dont la durée de vie peut excéder plusieurs millions d’années : leur stockage est à l’heure actuelle la seule solution techniquement envisageable.

Image d'illustration

L’exploitation des ressources donne quelques fois lieu à des gaspillages, voire à la pollution de l’environnement. Ce fut par exemple le cas avec l’incendie volontaire des puits de pétrole koweïtien ou irakien pendant les deux guerres du Golfe (1990-1191 ; 2003-2004).

Parmi les multiples pollutions, celle dite atmosphérique devient très préoccupante. Ses effets se faisant sentir aussi bien à grande échelle, comme dans la plupart des grandes agglomérations du monde, telles Los Angeles, Mexico, Athènes, Tokyo, qu’à l’échelle planétaire. Les rejets de gaz carbonique augmentent à long terme l’effet de serre et le réchauffement atmosphérique ; les rejets chlorofluorocarbones, utilisés comme gaz aérosols mènent à la destruction progressive de la couche d’ozone.

En effet, les experts du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat confirment la quasi certitude des scientifiques, à savoir que « le réchauffement climatique attribuable aux gaz à effet de serre (CO2, méthane…) d’origine humaine semble bel et bien avoir démarré ». Ces experts évoquent « une hausse des températures comprise entre 0,8 et 3,5° pour 2100 et une évolution du niveau des océans de 10 à 80 cm » sur la même période, mettant ainsi en péril les populations des deltas et des côtes peu élevées.
Avec CAHIGEC-GABON

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