Dégradation des terres: l’agriculture moderne comme principal cause

L’agriculture moderne est la principale cause d’épuisement des sols, selon la deuxième édition du « Global Land Outlook », publié par la Convention de l’ONU sur la lutte contre la désertification. Un phénomène qui engendre pauvreté, précarité alimentaire, asmigrations et conflits.

De Emmanuel GOUBA

40 % des terres sont désormais dégradées. Chose qui affecte directement la moitié de l’humanité, alerte la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), dans un rapport publié mercredi 27 avril, Perspectives foncières mondiales (Global Land Outlook).
La conséquence de l’épuisement des sols est synonyme de pauvreté, de faim, d’émergence de zoonoses (maladies infectieuses qui passent de l’animal à l’homme), de migrations et de conflits, exposent les auteurs de cette vaste évaluation. Des questions qui ont été évoqués en amont au cours de la quinzième Conférence des parties (COP15) tenue à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du 9 au 20 mai.
Le rapport indiquz que la moitié du PIB mondial en est ainsi menacée, soit 44 000 milliards de dollars. Une situation qui s’aggrave très rapidement : la précédente édition de ce rapport, publiée en 2017, évaluait à 25 % la part des sols dégradés, et à 3 milliards le nombre de personnes affectées.

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