Concours de reportage humanitaire: les lauréats sont connus 

Le jeudi 12 décembre 2024, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a dévoilé les noms des lauréats de la 5e édition du concours national du meilleur reportage humanitaire. À travers ce concours, le CICR vise à encourager les journalistes à aborder des thématiques relative à l’humanitaire au Burkina Faso. 

De Emmanuel GOUBA 

« L’impact du changement climatique sur la vulnérabilité des populations affectées par la crise sécuritaire au Burkina Faso». C’est le thème choisi pour la cinquième édition du concours de reportage humanitaire. 16 oeuvres étaient en compétition, réparties en quatre catégories, notamment la radio, la télévision, la presse écrite et la presse en ligne. Sur les quatre catégories, seulement deux ont été primées. Il s’agit de la presse en ligne et de la presse écrite. Au niveau de la presse en ligne, c’est Kiswendsida Jules César Kaboré, de Burkina 24 qui a été remporté le prix, avec son œuvre intitulée « Agriculture hors-sol dans la région du Centre-Nord : Ces femmes déplacées qui refusent la précarité ».

Jules Kaboré a dédié son prix aux femmes déplacées internes de Kaya. « Puisque c’est un peu leur résilience, je suis allé montrer. En faisant l’agriculture hors-sol à travers des bidons, des morceaux de pneus, elles arrivent à produire, s’alimenter et faire du commerce», a déclaré Jules César Kaboré.

Du côté de la presse écrite, c’est Adama Sedgo des éditions Sydwaya qui a reçu ce prix pour son article intitulé “la ferme agro-écologique polyvalente de Moundasso”.

Il dédie ce prix à tous les travailleurs des éditions Sydwaya”, a-t-il ajouté.

Les deux lauréats ont reçu chacun, une enveloppe financière de 300 000 F CFA en plus d’une attestation et d’un trophée.

Pour la présidente du Jury Présidente du jury, Mafarma Sanogo, ces deux œuvres auront un impact sur leurs auteurs grâce à leur traitement professionnel. « Je pense qu’ils ont compris le thème et également montré leur audace sur le terrain. Surtout, les données, les faits qui ont prouvé que ces reportages peuvent avoir encore un impact sur les personnes affectées par cette crise sécuritaire au Burkina Faso”, a-t-elle déclaré.

Quant au manque de lauréat en catégorie radio, elle explique que les oeuvres présentées ont d’énormes d’énormes problèmes de son, de montage. Pour la télévision, elle relève une incohérence de date avec le délai imparti pour la publication du reportage.