Commercialisation de la noix brute de cajou : le prix plancher bord champ fixé à 330 FCFA le kg pour 2022
La campagne 2022 a pour thème :« Filière anacarde : quelle stratégie pour plus de valeur ajoutée locale ? ». Pour mener la réflexion sur ce secteur, le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, Emmanuel Zongo a lancé, le samedi 26 février 2022, à Gaoua dans la région du Sud-Ouest, la campagne de commercialisation 2022 de la noix brute de cajou.
Une motion de félicitation a été faite à l’ensemble des acteurs de la filière pour les résultats obtenus. Aux parties prenantes au développement de la filière anacarde, notamment les acteurs directs et le Conseil burknabè de l’anacarde (CBA), l’invite à s’investir dans le but d’améliorer les performances de la filière est la recommandation.
Le Gouverneur a rassuré les acteurs que le montant du prélèvement sur l’exportation et la réexportation de la noix brute de cajou au Burkina Faso est maintenu à 25 FCFA/kg. Quant au prix plancher bord champ du kilogramme de noix brute de cajou pour la campagne 2022, il est fixé à 330 FCFA.
Organisée par le Comité interprofessionnel de l’anacarde au Burkina Faso (CIA-B), en collaboration avec le Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA), cette campagne a pour objectif général de porter à la connaissance de l’opinion publique, le démarrage officiel des activités de commercialisation de la noix brute de cajou au Burkina.
Le Président du CIA-B, Ibrahim Sanfo a énuméré un certain nombre de contraintes auxquelles la filière est
confrontée. Il a sollicité un accompagnement des autorités et de tous les acteurs intervenants dans la chaîne de valeur de la filière.
Ce fut une occasion de remettre aux acteurs un lot de matériels de production et mobilier de bureau, à hauteur de 67 millions de FCFA. Une visite des stands d’exposition a permis de constater le savoir-faire des acteurs de l’anacarde et des produits dérivés.
Avec une production annuelle moyenne estimée à plus de 100 000 tonnes, l’anacarde occupe aujourd’hui le 3ème rang des produits agricoles d’exportation au Burkina Faso après le coton et le sésame.