Agriculture et agroalimentaire : expertise France fait pousser des entreprises

Les « Rencontres nationales de la formation professionnelle et de la création d’Entreprise » se sont déroulés les 19 et 20 mai 2022 à Ouagadougou. L’initiative est de « Expertise France » qui, travaille pour la formation et l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes. Des résultats sont déjà perceptibles, selon le témoignage des bénéficiaires recueillis au cours de ces Rencontres.

De Emmanuel Gouba et Arthur Sawadogo

Fatima Sana, quinquagénaire expose toute une gamme de produit sous un stand d’exposition. Sur sa table, on y voit du couscous, de la tomate conservée, de la confiture de papaye, d’ananas, du sirop et bien d’autres. « Ce sont des produits que moi-même j’ai fabriqué », a-t-elle affirmé. Fatima Sana est présente à cette foire au compte de l’association Lagem-taaba, basée dans la région du Centre-nord. Aujourd’hui, elle dit vivre de la transformation des produits agroalimentaires. Tout est parti dit-elle, d’une formation que l’association Lagem-taaba dont-elle est membre, a bénéficié. Et c’est ladite formation qui a permis à Fatimata Sana et ses camarades a être capacité dans la transformation des produits agroalimentaires. Elle se veut donc reconsente l’ONG Andel Epinare et Expertise France qui leur ont formé. Néanmoins, elle rajoute que si l’association Lagem-Taaba est dans le besoin de matériel de travaille pour augmenter ses rendements.

 

Arsène Gambo, ingénieure agronome, formateur en agriculture hors sol est présent à la foire de « Rencontres nationales de la formation professionnelle et de la création d’Entreprise ». Il présente aux visiteurs des biofertilisants, un dispositif de l’agriculture hors sol et des plans de gombo. Des activités qu’il mène sous la couverture de l’ONG 2N basé à Kaya de concert avec Expertise France. Avec cette ONG, Arsène Gambo forme des paysans en agriculture hors-sol, en fabrication de biofertilisant, et bien d’autres. Pour lui, les agriculteurs gagneraient aujourd’hui à se tourner vers l’utilisation des engrais bio, c’est-à-dire les engrais produits localement. Il explique que les légumes produit avec l’engrais bio a un gout meilleure que l’engrais chimique et d’ajouter que les légumes produits à base de légume se conserve mieux dans le temps. De plus, l’ingénieure agronome atteste que les agriculteurs devraient composer avec les bio fertilisants car il y a manque d’engrais chimique sur le marché alors que l’engrais bio est bien disponible en quantité et en qualité. Arsène Gambo vend un sac d’engrais bio à 5000 F CFA, le sac de 50 kilogrammes. Les prix en détail commencent à partir de 1500 F CFA.

 

Ouédraogo Kadidiatou, est aussi dans son stand. Elle expose des produits agroalimentaire et agroforestier au compte de l’entreprise Faso Risongo dont Binta Sawadogo. Lauréate du prix expertise France de l’édition écoulée, Faso Risongo en plus de l’exposition, partage son expérience avec de jeunes entrepreneures. A en croire, Ouédraogo Kadidiatou, tout roule à Faso Risongo. Elle remercie expertise France pour son « dévouement dans l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes ».

3e édition des rencontres nationales : un pari gagné pour Expertise France

Les « Rencontres nationales de la formation professionnelle et de la création d’Entreprise » se sont tenues pendant deux jours se sont soldées sur une note de satisfaction selon la coordonnatrice des programmes emploi et formation professionnelle d’Expertise France au Burkina Faso et de la création d’entreprise, Amel Kaidi. « D’abord, c’est une participation extraordinaire des jeunes et entrepreneure de la région du Centre, mais également dans les régions dans lesquelles ont intervient, Sahel, Centre-nord, Nord », a-t-elle indiqué.
Amel Kaidi explique qu’il s’est agi de parler des enjeux que traverse la jeunesse burkinabè dans le monde de l’entreprenariat, à savoir comment, on crée son entreprise, comment, on la finance ? « C’est une aventure qu’on ne peut faire seule, les acteurs sont venus nous présenter également les dispositifs qu’ils mettent en place pour jeunesse », a-t-elle renchérit.
Pour la promotion de la jeunesse, expertise, France, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « On n’a pas d’argent, mais, on a l’expertise », a déclaré Amel Kaidi. Elle a par ailleurs remercié l’Union européenne ; l’agence Française de développement, l’ambassade de France et les collectivités territoriales pour leur soutien à cette initiative. « Notre objectif c’est d’aller ou personne ne peut aller », a-t-elle conclut.

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