Les traînées de condensation des avions ( plus connues sous l’appellation complotiste chemtrails ) pourraient être encore plus polluantes que prévu, selon un article publié dans la revue Environmental Research Letters.
Des chercheurs ont examiné le parcours de 64 000 avions dans le ciel de l’Amérique du Nord, de l’Atlantique Nord, des Caraïbes, des Bahamas et des Bermudes. Ils ont découvert que les avions qui volaient à haute altitude laissaient dans leur sillage des traînées de condensation plus persistantes dans l’atmosphère. Des nuages susceptibles de provoquer un réchauffement climatique plus important. Or, les jets privés volent plus haut que les avions de ligne.
Un effet sur le climat par passager très élevé
« Ils ont un impact sur le climat par passager encore plus important que nous le pensions », a déclaré le chercheur Edward Gryspeerdt, de l’Imperial College de Londres, dans un article du New Scientist.
Ces fins nuages blancs qu’on aperçoit dans le ciel sont constitués de vapeur d’eau qui se transforme en petites particules de glace à cause de variations de pression à l’arrière des réacteurs des avions. Si leur influence reste difficile à quantifier, ces traînées contribueraient au moins à la moitié des effets de l’aviation sur le climat.
Avec Reporterre