1re édition des journées internationales des jardins potagers sains : une occasion de sensibiliser les jeunes sur l’importance des jardins potagers

Dans le cadre de la 1re édition des journées internationales des « jardins potagers sains sans produits chimiques en milieu scolaire et universitaire », l’association Napam Beogo a animé une conférence de presse dans la matinée du mercredi 26 février 2025, à Ouagadougou. A l’occasion, le comité d’organisation a confié que la célébration de ces journées est prévues se tenir du 3 au 11 mars 2025 est placée sous le thème : « Rôle et place d’un jardin potager sain sans produits chimiques dans une école, lycée, collège et université ».

De Cédric Bolouvi 

L’association Napam Beogo veut sensibiliser et à impliquer d’avantage les élèves et étudiants dans une transition vers une agriculture saine et durable. Pour se faire, elle organise du 3 au 11 mars 2025, la 1re édition des journées internationales des « jardins potagers sains sans produits chimiques en milieu scolaire et universitaire ». Ces journées auront lieu sur le thème : « Rôle et place d’un jardin potager sain sans produits chimiques dans une école, lycée, collège et université ». L’information a été donnée au cours d’un point de presse aux hommes et femmes de médias par le comité d’organisation, le mercredi 26 février 2025, à Ouagadougou. Au cours de ces journées, il est prévu entre autres, une table ronde, des Panels et débats sur l’agroécologie et l’initiative de créer des jardins potagers sains dans les établissements scolaires et universitaire, des séances de dégustation de mets locaux, un concours pour primer les meilleurs jardins potagers sains dans les écoles et universités. Le président du comité d’organisation (PCO), Lassané Ouédeaogo, a relevé que les objectifs visés par cette activité sont entre autres de promouvoir la création de jardins potagers sains dans les établissements scolaires et universitaires du Burkina Faso, de célébrer la diversité des semences locales et favoriser l’échange intergénérationnel autour de l’agroécologie et d’insérer la matière agroécologie dans le programme scolaire et universitaire du Burkina Faso.

Eduquer les jeunes sur l’importance d’une alimentation sans produits chimiques

Selon M. Ouéfraogo, ces journées de jardins potagers sains permettront également de former et de sensibiliser les participants sur les pratiques agricoles saines, tout en renforçant les liens entre le monde scolaire / universitaire et les acteurs de l’agroécologie. « Cette initiative ambitieuse vise à améliorer la sécurité́ alimentaire et nutritionnelle de nos enfants, tout en soutenant les ménages ruraux vulnérables. En intégrant des jardins potagers dans nos établissements éducatifs, nous ne faisons pas seulement un pas vers une alimentation saine, mais nous éduquons également nos jeunes sur l’agriculture durable et l’importance d’une alimentation sans produits chimiques », a ajouté M. Ouédraogo. En outre, le PCO a rassuré que ces jardins sains deviendront des espaces d’apprentissage, où les élèves et les étudiants pourront produire leurs propres cultures maraichères et contribuer à la gouvernance des cantines scolaires. Toutefois, il a invité les hautes autorités du Burkina Faso à soutenir et renforcer cette initiative. « En unissant nos efforts, nous pouvons garantir un avenir meilleur pour chaque enfant avec un accès à une nourriture saine et équilibrée tout en favorisant le développement durable et l’autonomie de nos communautés. Ensemble, engageons-nous à faire de cette vision une réalité́ pour le Burkina Faso car créer son propre jardin sain sans produits chimiques est aussi un acte patriotique et souverain » a invité M. Ouédraogo. Par ailleurs, Le PCO a souligné qu’ils ont reçues 110 candidatures suite à un appel à candidature lancé sur toute l’étendue du territoire Burkinabé dont la date limite des inscriptions est prévue pour le 28 février à 23h59mn.

A la question d’un des journalistes à savoir, pourquoi avoir initié ces journées, les conférenciers ont expliqué que c’est après avoir constaté que des jardins étaient délaissés dans les écoles et université qu’ils ont jugé bon d’initier une telle initiative. A la question d’un autre journaliste de savoir quelle est la composition des prix qui seront décernés aux lauréats, le comité a soutenu que la commission chargée des prix est actuellement en réflexion et que dans les prochains jours, ces informations seront disponibles.